En Tanzanie, des refugiées burundaises se rendent victimes d’exploitation sexuelle. Elles sont attirées par des proxénètes Tanzaniens qui leur miroitent une vie meilleure. Le réseau de proxénètes est de plus en plus actif entre Arusha, Mwanza et Dar es Salam. Selon SOS média Burundi, c’est toute une filière bien organisé qui travaillent avec des burundaises chargées de repérer les victimes potentielles. Les camps de Nduta et Nyarugusu sont les plus frappés par le fléau. Plus de 100 filles issues de ce site de réfugiés de 15 à 18 ans sont tombées dans le piège. Les parents des victimes accusent la police d’en être complice. Cela à cause de l’absence de réaction de forces de l’ordre en cas de signalement de disparition.
Une fille a raconté le calvaire subi à nos confrères de SOS médias Burundi. Elle affirme avoir servi d’esclave sexuelle à Mwanza pendant une année et demie, alors qu’elle n’avait que 15ans à l’époque. Elle pouvait être forcée à coucher avec trois ou 4 hommes le jour, mais payée en monnaie de singe : 3 à 4 shillings (soit 1.5 USD). Une somme pour payer des serviettes hygiénique. Pourtant son hébergeuse, elle en tirait des revenus. D’autres filles étaient également à son service.