Le décès de l’ancien ministre des transports et député national avait suscité plusieurs polémiques et réactions en République Démocratique du Congo.
Le corps de Chérubin Okende, cadre du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, trouvé sans vie dans sa voiture en pleine capitale Kinshasa le 13 juillet 2023 est resté longtemps à la morgue et son inhumation n’a finalement eu lieu que ce mercredi 20 mars 2024, soit plus de cinq mois après ce qui se présumait « assassinat » mais conclu « suicide » par la justice congolaise après les « résultats des experts nationaux et étrangers ».
Avant sa conduite à la dernière demeure, chérubin Okende a eu droit à une messe célébrée par le cardinal Fridolin Ambongo toujours à Kinshasa, rendez-vous qui a réuni plusieurs personnalités dont politiques à l’exception des membres du gouvernement Sama Lukonde 2, expédiant les affaires courantes dont nombreux ont travaillé avec l’illustre disparu dans le gouvernement Sama 1 avant sa démission consécutivement au divorce entre Katumbi et Tshisekedi ; pas seulement eux, les cadres de l’union sacrée dans leur ensemble se sont abstenus de l’événement.
Au regard du tollé créé par la mort tragique de cet ancien ministre et des institutions de la République pour éclater la vérité, l’absence du régime aux obsèques ne peut être prise pour un fait anodin.
D’aucuns se demanderaient, manifestation d’une adversité musclée entre la majorité et l’opposition ou tout simplement une preuve de la distance entre l’Eglise Catholique et le régime Tshisekedi ?
En effet, un climat froid règne entre le camp au pouvoir et l’Eglise Catholique que l’union sacrée accuse de jouer au profit de l’opposition.