Le président ougandais Yoweri Museveni vient d’ordonner l’arrestation de toutes personnes soupçonnées d’avoir contracté le virus d’Ebola. Aussi il formule une mise en garde à l’encontre de guérisseurs traditionnels qui s’évertuent à s’occuper des cas de cette maladie hautement mortelle à domicile. L’Ouganda est frappé de plein fouet par la résurgence de cas de virus Ebola. La pathologie ne cesse de rependre dans ce pays. L’OMS vient de confirmer 54 cas dans ce pays voisin de la RDC, 20 probables avec 39 décès avec 14 personnes rétablies. L’organisation mondiale de la santé a declaré dans un article avoir appris des autorités sanitaires ougandaises que la 19 ème personne à mourir avait fui dans son village après avoir été asymptomatique. Puis s’était rendu dans une autre région pour consulter un guérisseur traditionnel.
Cette agence sanitaire des nations-Unis se dit être à l’avant-garde pour aider le pays à faire face à la flambée de cas de la maladie virale Ebola.
« Notre objectif principal est maintenant d’aider le gouvernement de l’Ouganda à contrôler et à contenir rapidement cette épidémie d’Ebola, afin d’éviter qu’elle ne se propage aux districts et aux pays voisins », a déclaré lors d’un point de presse hebdomadaire le directeur général de l’OMS Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Une réunion de grande envergure a réuni autour d’une même table à Kampala mercredi 12 octobre les ministres de la santé de 11 pays africains pour discuter d’une politique de collaboration transfrontalière et de coordination pour contenir la propagation de ce fléau sanitaire. Non seulement cela, mais également ils ont discuté d’autres urgences de santé publique.
Un essai clinique de vaccin pourrait démarrer au courant des semaines à venir pour combattre cette souche soudanaise d’Ebola à l’origine de l’épidémie en Ouganda.