Ce lundi 23 mai, c’est le top départ des épreuves hors session de l’Examen d’Etat en RDC pour l’Edition 2022. Dans le Tanganyika, le ministre des affaires intérieures Dieudonné Kamona yumba qui fait office du gouverneur a fait le lancement devant plusieurs finalistes du cycle secondaires et les superviseurs nationaux.
Faisant allusion aux manifestations violentes des éleves finalistes mécontents l’an derniers à Manono, Dieudonné Kamona appelle candidats à ne rien tenter qui puisse troubler l’ordre public.
Ils sont au total 9.000 candidats répartis dans 23 centres de passation du concours de dissertation, pour le cycle long dans la province éducationnelle EPST Tanganyika 1, rapporte l’inspecteur provincial Principal Jean-Pierre Sumbu. Puis d’ajouter que parmi eux, 3.077 sont filles et 5.923 garçons. S’agissant du cycle court, 348 sont entendus pour ce concourt, dont 7 filles et 341 garçons
Ce dernier note une régression du taux de fréquentation scolaire cette année par rapport à l’an passé. Cela, selon lui, fait suite regain de criminalité signalé dans certaines zones de la province.
Pour la circonstance, la ministre provinciale de l’éducation Natasha Mulange et le maire de la ville de Kalemie Gédéon Kakudji kalama, ont assisté à la cérémonie du coup d’envoi de l’épreuve de dissertation.
Le directeur provincial de l’EPST Tanganyika 1 Grégory Bolomba a declaré :
« L’obstacle qu’il ya devant vous n’est pas celui d’affronter un mur mais celui de débobinage de ce que vous avez emmagasiné dans les domaines de la science et de la culture. Nous attendons de vous des résultats fastidieux, un travail qui sera couronné d’un succès foudroyant »,
Autour de 08 H43, la malle des items est ouverte sous le regard des officiels, des autorités scolaires et le service de sécurité. Les éleves regagnent leur salle de classe pour ce concourt qui doit durer 4 heures. Visiblement le stress n’est pas à son comble pour certains, résolument décidés de faire face à ce challenge (EXETAT) qui doit leur servir de laisser-passer pour les études universitaires.
Julienne Katempa