En pleine province à vocation agro-pastorale, des bisbilles entre agriculteurs et éleveurs sont inhérentes.

Au Tanganyika, des conflits entre les acteurs de ces deux secteurs d’activités sont fréquents sur l’ensemble des six territoires que compte la province.

En effet, des zones ne sont pas délimitées pour les deux activités ; il n’est pas rare de voir des gros bétails brouter dans les champs des paysans et des fermiers.

De fois, la riposte des agriculteurs ne manque pas et en cas de la disparition d’une bête ou de sa mort dans des circonstances non élucidées, des éleveurs et bouviers portent leurs soupçons sur les propriétaires des champs de la zone; de quoi déduire une véritable source de tension entre ces deux groupent qui doivent pacifiquement cohabiter au regard de leur grand rôle dans la vie quotidienne de l’humanité.

Non sans raison, le gouvernement provincial du Tanganyika, par la bouche de son ministre de l’intérieur qui représentait la Gouverneure Julie Ngungwa Mwayuma dans une tournée d’évaluation de l’efficacité du Programme Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs ( PICAGL ) au Tanganyika , a salué la technique des fourrages introduite par PICAGL dans la province.

« Nous suggérons que cette coopérative soit renforcée en capacité pour répondre à la demande des éleveurs. Avec ça, les risques des conflits entre les agriculteurs et les éleveurs peuvent être minimisés», avait pensé Dieudonné Kasaka le mardi 14 mars 2023 au pied de la montagne Mukemi dans l’ouest de la ville de Kalemie dans ses propos recueillis par frycoms.net.

Sur ce site du village Hongwa ( ex Elia ) dans l’Ouest de la ville de Kalemie, la coopérative locale Agir Ensemble produit des quantités d’aliments pour bétails de meilleures qualités sur base des roseaux et d’autres produits selon la classe animale.

La technique a séduit plus d’une personne faisant partie de cette longue tournée.

Son impact sur les communautés bénéficiaires est aussi plus bénéfique que cela .

Avec ces fourrages, les bêtes domestiques trouvent tout élément nutritif voulu pour leur santé et productivité surtout en ce qui concerne les vaches et les taureaux. Ce qui est tributaire de la croissance économique chez les éleveurs et de l’autosuffisance alimentaire pour l’ensemble de la communauté étant donné que l’élevage bien alimenté à la rente et abreuvé aux endroits bien destinés n’a pas besoin de pénétrer dans des champs. Par conséquent, la page noire des conflits entre agriculteurs et éleveurs n’appartiendra au passé si seulement si l’ensemble de la communauté s’approprie les acquis du programme PICAGL en les consolidant même après le projet qui , du reste, est limité dans le temps.