Les forces de défense Rwanda ( RDF ) ont indiqué ce mardi 16 janvier avoir abbattu un élément des forces armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC ) et capturé deux autres sur le sol rwandais.

Nouvelle diversement commentée en RDC, pays victime des conflits armés et d’agression surtout dans la partie Est avec le Rwanda, accusé par Kinshasa comme soutien des rebelles du M23.

L’armée congolaise n’a pas tardé à réagir.

« L’un d’eux a été abattu et les deux autres capturés par les Forces de Défense du Rwanda. Il s’agit du Soldat de 2ème Classe ASSUMANI MUPENDA, du Soldat de 2ème Classe ANYASAKA NKOY Lucien (militaire abattu) et du Soldat de 2ème Classe BOKULI LOTE », ont reconnu les FARDC dans un communiqué de presse signé le même mardi et consulté par frycoms.net.

Son signataire, le général-major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi a renchéri la situation des militaires congolais ou rwandais d’être appréhendés sur les territoires rwandais ou congolais est fréquente et que chaque fois, le mécanisme conjoint de vérification a toujours été mis à contribution d’où le regret des FARDC sur l’assassinat de son soldat du deuxième classe Lucien Anyasaka Nkoy.

«Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo déplorent le fait d’avoir abattu l’un de ces militaires. Ces derniers qui ont tout simplement franchi la frontière par inadvertance», lit-on dans ce communiqué à travers lequel l’armée congolaise garantit les efforts qu’elle déploie pour le rapatriement du militaire tué et des deux soldats capturés.

Dans son communiqué, l’armée rwandaise a indiqué que les trois militaires congolais sont entrés au Rwanda vers 10 heure depuis les environs de la ville de Goma et auraient commencé à tirer sur les patrouilles RDF. Sur eux, un fusil AK-47, quatre chargeurs de 105 cartouches, un gilet de protection et des sachets de cannabis.

Version démentie par les FARDC qui reconnaissent que ces trois éléments étaient en patrouille le long de la frontière et se sont retrouvés par mégarde sur le territoire rwandais.