Ils étaient arrivés à Kalemie le même vendredi 29 décembre l’an passé et à bord d’un même vol pour jouer leur derby retour de la saison 2023-2024 du championnat national, le plus prestigieux de la République Démocratique du Congo.
Les corbeaux et les cheminots n’ont pas produit de spectacle au stade Joseph Kabila Kabange de Kichanga – Moni suite à la décision de Kinshasa annulant sans délai et toute affaire cessante cette affiche à quelques secondes du coup d’envoi sous grief de sécurité.
Prêts à jouer, les joueurs de deux équipes n’ont pas eu seulement la déception comme souffrance mais la peine aurait été plus grande que l’on puisse l’imaginer.
Des nouvelles venant du TP Mazembe, à titre illustratif , indiquent que trois joueurs sont tombés malades à Kalemie. Le paludisme est la pathologie citée par le club de Lubumbashi dans une communication disponible sur son site web officiel et visité par Frycoms dans la matinée de ce jeudi 04 janvier 2024.
«Ce jeudi à 15h30, le TPM sera opposé à Lubumbashi Sports, une affiche qui sera marquée par les absences de Boaz NGALAMULUME, Jean DIOUF et Mor Talla MBAYE, tous trois tombés malades à Kalemie», peut-on lire sur le site de ce géant du football congolais qui renseigne que les deux derniers joueurs cités ont repris les entraînements le mardi «après une attaque de paludisme» pendant que Boaz n’avait pas de force pour s’entraîner.
Souffrir est naturel mais trois joueurs à la fois pour un séjour des quatre nuités porte inquiétude sur la menace du paludisme dans la ville en cette période des fortes pluies entraînant les broussailles , environnement propice à la reproduction exponentielle des moustiques, grands vecteurs du paludisme.
À la population de développer les bonnes pratiques pour continuer à lutter contre cette maladie qui menace très souvent les zones tropicales, la province du Tanganyika également.
Notons que le clubs qui a annoncé trois victimes du paludisme dans son rang était hébergé dans l’un des hôtels hupés de la ville de Kalemie, de quoi insister que les mécanismes de lutte contre le paludisme méritent le soutien tous azimuts, chaque habitant, quel que soit sa maison, son avenue et son quartier de résidence, doit s’investir pour barrer la route à l’ennemi commun qui véhicule les germes du paludisme.