RDC : les autorités appelées à briser la fibre du tribalisme et du régionalisme

En dehors de l’insécurité qui pèse lourd sur la population de l’Est , en dehors […]


En dehors de l’insécurité qui pèse lourd sur la population de l’Est , en dehors du banditisme urbain qui sévit certaines grandes agglomérations ; la République Démocratique du Congo est en danger des velléités intercommunautaires.

Deux ethnies sont sous la menace des troubles aux conséquences incalculables si seulement les autorités publiques, principalement la justice, n’y prennent garde.

Des citoyens se clamant Katangais ou kasaïens développent voici plus d’une année, des communications incitant à la haine entre ces deux de grandes communautés de la République Démocratique du Congo.

Ces communications pour lesquelles les auteurs mettaient plus en contribution les réseaux sociaux prennent des tournures plus inquiétante depuis la campagne électorale et s’accentuent après la publication des résultats de l’élection présidentielle le 31 décembre dernier.

Il y a quelques heures, des vidéos inondent les plateformes numériques et font le tour de la toile suscitant également des nombreuses réactions tendant même à enflammer la situation au regard du passé de triste mémoire entre les deux ethnies.

Depuis quelques heures ce mercredi 3 janvier 2024, circule une vidéo contenant la déclaration d’un surnommé Commando qui se déclare président sectionneur d’une structure ( non citée par lui ) dans le territoire de Bukama.

L’homme apparaît à côté d’une locomotive sur le rail devant une foule tendant à prendre place à bord du train pour un mouvement de Bukama vers Mbuji-Mayi , comme on peut lire aussi sur la légende accompagnant la vidéo qui partirait du réseau TikTok.

La tolérance complice des autorités administratives et judiciaires en mauvaise jurisprudence

Mieux vaut prévenir que guérir, disent des experts en santé.

Cette maxime vaut son pesant d’or aussi dans la gestion de la cité car aux grands maux il faudra des grands remèdes alors autant agir sans attendre que le pire n’arrive.

Les messages incitant à la haine tribale et interethnique se sont proliférés pendant la campagne électorale sous les yeux de certains décideurs qui ont opté pour la tolérance ou l’abstinence complice pour de fins purement électoralistes. Dans l’opposition comme dans la majorité politique, pas non plus de grandes dénonciations.

Dans l’un de ses communiqués, Justicia Asbl, organisation non gouvernementale de promotion et de défense des
droits de l’Homme avait prévenu le danger qui guette la République et la population avec la profusion des messages séparatistes et tribaux mais l’alerte de l’ONG n’a pas visiblement été prise en compte par les ayant pouvoir, afin remédier à cet aspect qui met le vivre-ensemble et la cohésion sociale en gros risque.

Par ailleurs, certains candidats et personnalités ont brillé par les propos identitaires dans leurs discours de campagne.

Pour les anciens ayant vécu le drame du passé, l’opinion est pourtant claire. Ne plus jouer le feu pour ne pas revivre les affres qui n’ont profité à personne car partout dans le Monde, pendant des atrocités , aucun camp n’est épargné. Des pertes en vies humaines et en biens matériels s’enregistrent de part et d’autre d’où l’importance de privilégier la Paix.


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