Une violence inouïe non encore revendiquée vient de frapper un quartier périphérique de la cité d’oicha, Chef-lieu du territoire de Beni au Nord Kivu. L’agression s’est déroulée la nuit de lundi à mardi 24 octobre. Une vingtaine de civils ont été tués. Certains ligotés, ont péri sous le coup des machettes. Et d’autres exécutés par des tirs de balles à bout portant. Ce massacre d’une pire férocité est attribué aux islamistes radicaux ADF (Forces démocratiques alliées) affiliés à Daech. ADF est catalogué mouvement terroriste dangereux, originaire de l’Ouganda, et qui recrute la majorité de ses combattants dans les pays de la sous-région (EAC : East African community). Antony Mwalushay, porte-Parole de l’armée à Beni, rapporte que les forces loyalistes déployées la même nuit sont sur la trace des assaillants.Cette zone est le théâtre de la terreur de ces djihadistes qui essaient de consolider leur funeste emprise dans cette partie de la région. Au-delà de commettre les affres en RDC, ils en commettent aussi en Ouganda. Récemment ils ont été cités par les autorités ougandaises comme responsables de la mort de deux touristes étrangers et de leur guide de safari dans le parc Queen Elisabeth. De plus, la nuit du 16 au 17 juin 2023, ils ont assassiné plus de 40 personnes au Lycée Lhubiriha à Mpondwe en Ouganda, à encroire les autorités de ce pays voisin de la RDC. Ces assaillants vaincus en Ouganda se sont retranchés en RDC depuis de lustres. Ils perpétuent des exécutions au Congo comme en Ouganda. C’est dans cette optique que les FARDC (Force armée congolaise) et UPDF (Uganda Peoples Defense force) sont convenus de mutualiser leurs forces pour démanteler ces bandits. Certes, des opérations conjointes continuent.