Pour réguler le transport en commun et protéger les habitants de manœuvres illicites de la part des propriétaires d’engins roulants exerçant le transport rémunéré des personnes, le Gouvernement congolais s’est doté d’outils requis, c’est notamment le Décret du 7 janvier 1958, le Décret-Loi n*85-026 du 12 septembre 1983 renforcé par un arrêté publié le 20 avril 2007.
A la lumière des dispositions de ces outils de réglementation du transport en commun, l’autorité publique a la responsabilité de fixer le prix. En ce qui concerne une ville, le maire est le garant et du prix et d’itinéraires.
Les habitants de Kalemie crient régulièrement au gré des conducteurs des moyens de transport en commun sur la fixation du prix. Des chauffeurs et des motards imposent des montants supérieurs dans les parkings pour généralement aux heures vespérales, à chaque période de recouvrement des taxes et impôts dans ce secteurs mais aussi pendant la pénurie du carburant et cela, au su des agents de l’Etat commis dans les parkings et par ricochet de la mairie.
L’Hôtel de ville de Kalemie complice ou passif dans cette escroquerie à ciel ouvert de la part des certains conducteurs d’engins de transport en commun ?
Parmi les trajets réputés dans cette manœuvre fréquente, sont cités les lignes Kisebwe-Lubuye et Kisebwe-City Raha. Des transporteurs justifient cette pratique par le manque des clients au retour vers Kisebwe à partir de 17H ; suffisante comme raison pour aller à l’encontre du prix fixé par la mairie ? la majoration du prix écœure au plus haut degré la population qui décrie et pointe du doigt accusateur la mairie ; estimant que l’autorité urbaine laisserait un boulevard aux transporteurs pour fouler au pied le prix fixé par elle avec un silence complice.
Le Décret de 1958 à son article 17 prévoit des sanctions à l’endroit des contrevenants des dispositions de l’arrêté du 20 avril 2007 portant règlementation du transport en commun des personnes rémunéré.