Le parquet général du Haut Katanga   a été saisi le 19 avril d’une plainte pénale contre christian Mwando, ex- ministre national du plan qui a jeté l’éponge. Il est reproché d’avoir proféré  des propos « séparatistes ».  Ce chef d’accusation est porté par RJDT (rassemblement des jeunes pour  le  développement du Tanganyika).

Lors de son meeting  populaire le 7 avril 2023 à Kalemie (au Tanganyika), christian Mwando aurait envisagé sans  vraiment le dire  d’utiliser une  artillerie lourde, une   option « radicale »  si la loi Tshani arrivait  à être adoptée par les députés à la chambre basse.  Une mesure consistant à détacher le Katanga de la RDC pour le rendre autonome.  Cette déclaration a secoué la ruche d’abeilles au pays. Le gouvernement a condamné des propos  ségrégationnistes.

 « Ce n’est pas  par un discours ségrégationniste, qu’il faut répondre à une proposition de loi que l’on considère discriminatoire. Même s’il n’existe pas des sujets tabous en  démocratie, il faut éviter les extrêmes », disait Patrick Muyaya, ministre de la  communication et medias, aussi porte – parole du gouvernement.

L’anti-sécessionniste, Thomas Luwaka, l’élu de la Lukunga a promis de détromper christian Mwando dans ce projet.

« …au cas où vous mettrez votre menace en exécution, tous les moyens possibles et disponibles pour faire échec à ce projet funeste de balkanisation de la RDC. Je me permets de vous écrire pour deux raisons. Premièrement, par respect pour la fonction de député national, élu du peuple, que vous exercez actuellement. Deuxièmement, en considération de la mémoire de votre défunt père, Charles Mwando Nsimba, ce grand homme politique (ancien député national, gouverneur de province, ministre de l’Intérieur, ministre de la Défense…), avec qui j’ai eu le privilège de travailler lorsque j’étais président de l’assemblée nationale. J’espère sincèrement pour vous qu’il ne s’est pas retourné dans sa tombe en entendant vos propos » a écrit Thomas Luhaka dans sa correspondance adressé à Christian Mwando.

 «  Monsieur Mwando doit venir s’expliquer devant la justice de quelle manière il va couper le Katanga et quels sont ces jeunes qui sont pour »  a declaré le président de l’RJDT. Cette structure dit en avoir marre du mépris des politiques et leurs grotesques manipulations pour assouvir des intérêts égoïstes, narcissiques sur le dos de la jeunesse.