Tanganyika : GLC, une usine en sommeil exigée de payer 24.000 USD de taxes


La mise au chômage, de certains ouvriers  reste l’option envisageable par GLC (Great lakes Cement), si le blocus commercial de Julie Ngungwa persiste  autour des activités de la société. Au moins 500  salariés congolais courent le   risque de se retrouver sans emplois.  Cette industrie cimentière empêchée de vendre son produit  est en difficulté. Elle a éteint son four   de production des intrants. L’exécutif du Tanganyika  resserre d’un cran l’étau  contre  cette firme chinoise.  Une décision qui met « en sommeil » la société qui a investi jusqu’à environ  200 millions de dollars américains dans  cette filière.  

 Les cadres dirigeants de GLC ont tenté de dénouer la situation lors d’une récente réunion à huis clos avec le gouvernement, au cours duquel  les chinois ont fait une proposition de prix au rabais. Au lieu de 11.5 dollars pour le sac de ciment (tarif ex-usine), la société proposerait 10.75 dollars américain.    L’usine offre   une réduction de 15 dollars par tonne. 215  USD  contre 230  USD pour la tonne de ciment.  Les 215  incorporent les frais de transport (195 dollars + 20 dollars de transport). GLC  se dit prêt à assurer la transportation de la cargaison  vendue jusqu’à Kalemie. La position du gouvernement face à cette proposition n’est pas connue.

  Boycott fiscal, comportement extrajudiciaire, augmentation de prix de ciment gris, ce sont les griefs allégués par  le gouvernement du Tanganyika pour motiver son  embargo  contre GLC, basé à Kabimba, 60 Km de Kalemie centre.

 Selon les bruits du couloir, l’usine a reçu tout récemment une note de perception des taxes  d’ordre de 24.000 dollars américains, alors interdite de produire et de commercialiser son intrant.



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