Troisième phase des pourparlers à Nairobi (capitale Kenyane) sur les enjeux sécuritaires à l’est de la RDC avec les groupes armés actifs, mais le M23 demeure le grand absent sur la table de négociation placé sous la facilitation d’uhuru Kenyatta, l’ancien président du Kenya. Ce mouvement n’a pas obéi aux préalables posés par les autorités congolaises pour ce troisième round des pourparlers débutés depuis lundi 28 novembre.
Kinshasa a demandé le respect de cessez- le-feu et le retrait des zones occupées dans le Nord-Kivu. Chose à laquelle le M23 n’a pas obtempérée.
En dépit du fait qu’elle prend part aux négociations, la milice armée APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain) n’espère pas du résultat de ces négociations (Selon DW). Selon le porte-parole de ce groupe armé Héritier Ndangendange cité par ce média « qu’on ne pose pas les vrais problèmes » à Nairobi. « Pouvez-vous imaginer que ceux qui ont toujours été commanditaires des conflits dans l’est de notre pays, ce sont eux qui proposent des solutions ? », demande-t-il. « Ils s’invitent chez eux, en Angola et à Nairobi, et après ils viennent nous faire consommer leurs conclusions comme si nous n’avions pas d’yeux pour voir ce qui se passe dans leurs salons là-bas »
D’après la radio Okapi, c’est au total 47 groupes armés qui prennent part aux assises de Nairobi.
Les forces vives, les leaders communautaires, la jeunesse du Nord-Kivu, Sud Kivu, Maniema, Ituri et Tanganyika y assistent.