Alain de Lattin, un plongeur et observateur de la faune aquatique vient d’alerter sur le risque de disparition de poisson à Kalemie dans le lac Tanganyika. Selon lui le lac Tanganyika, source de résilience pour des nombreux jeunes en sous-emploi endémique, est malmenée par la surpêche et les pratiques de pêche condamnables par l’Etat. Les filets en mailles prohibées très dévastateurs sont maintenant parmi les plus utilisés dans les pêcheries de la ville portuaire et de l’arrière-pays. Ce qui risque un jour de conduire à l’épuisement des ressources marines jusqu’à compromettre le quotidiens de tous les riverains, martèlent les experts. Certains agents de la brigade de surveillance seraient corrompus pour regarder ailleurs. Ainsi la traque des ressources avec les filets à mailles prohibées qui détruiraient les chaines alimentaires des poissons, se poursuit, en dépit de l’interdiction. Cette lutte patine. Alain de Lattin qui protege quelques zone de reproduction, qui est à cheval entre Kalemie centre et l’île de Kabwengaza près du village Kasenge, affirme avoir surpris un militaire dans une zone de frayeurs entrain d’attraper les poisons.
Comparant le rendement du secteur dans les années écoulées, Alain de Lattin estime qu’aujourd’hui la production est insuffisante pour la couverture de besoin alimentaire de la population de Kalemie. Les experts de l’ONG pact USAID ont aussi sonné l’alarme sur la baisse de capture de poissons sur le lac Tanganyika du coté Kalemie. Tellement que la prise est mauvaise, certaines embarcations vont jeter leurs filets dans les zones de pêches interdites.
Pact USAID et le ministère provincial de l’agripel font preuve d’un engagement commun depuis quelque temps pour soutenir une pêche durable. Récemment cette ONG à arpenter le lac Tanganyika dans les eaux de Kalemie pour identifier les zones de frayeurs. Cela afin de proposer un plan de gestion pour rendre la pêche durable pour les générations futures.