Les indications sur le nombre des décès maternels en RDC restent accablantes. 3 ou 4 mères congolaises succombent par heure par manque d’information sur la santé reproductive, rapporte UNFP (Fond des Nations unies pour la Population) lors d’une séance de formation avec les journalistes de Kalemie au Tanganyika. Ces assises avec les journalistes locaux sont tenues pendant deux jours, soit de mercredi à jeudi 01 septembre.
Et A travers le continent africains de façon générale, la courbe des statistiques présente 276.000 cas de mortalité maternelle, souligne les expert de UNFPA, une agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive.
Lors de cette formation, les orateurs ont déroulé les causes qui font que l’Afrique en générale et la RDC en particulier soient frappées de plein fouet par ce fléau qui pourraient être évitable grâce aux bons service de santé et à une bonne qualité de professionnelles sanitaires . « L’hémorragie représente 28 % de décès, l’avortement 19%, l’hypertension 17%, les infections 11 % et l’obstruction 11% »
Grace à cet échange avec les journalistes, UNPA a exhorté le concours des professionnels de médias à promouvoir par les émissions, les articles ; les acquis de la santé reproductive notamment le planning familial.
Laurène Ngoy Banza