Paralysie des activités commerciales à Manono, au Tanganyika, la rencontre entre le pouvoir publique et la société civile prévue ce mercredi a été décalée au jeudi 18 aout.
2 e jour de la grève de commerçants ce Mercredi 17 aout à Manono. La fédération de l’entreprise du Congo (FEC) juge bon de continuer à maintenir la pression sur les autorités. Les commerçants se disent prêts à poursuivre avec la paralysie des activités au cas où les dirigeants s’évertueraient à ignorer leur problème. La FEC et la société civile fustigent l’insécurité à outrance qui frappe de plein fouet le territoire de Manono dont les opérateurs économiques seraient la proie principale sur le radar de cambrioleurs armés. Actuellement cette cité de la province du Tanganyika sombre dans les vols répétitifs, la violence et les enlevements. Les bandits multiplient les assauts contre les commerçants.
Depuis mardi jusqu’à ce mercredi 17 aout officines pharmaceutiques, boutique et magasin, et les agences de la monnaie mobile gardent leur portes fermées. A noter aussi la réduction de la circulation. Les voies sont quasiment dégagées à plusieurs endroits.
Le jour du déclenchement de la grève, l’abbé Moise Kiluba coordonnateur de la société civile forces vives de Manono s’est entretenu avec Pierre Mukamba Kaseya l’administrateur du territoire. Il a intercédé devant l’autorité à prendre les mesures qui s’imposent pour assurer la protection.
« Les prix des produits de premières consommation ont galopé, c’est la population qui subit. Que les décideurs mettent hors état de nuire les agresseurs dont les actions affectent les activités commerciales » a declaré devant la presse locale abbé Moise Kiluba.