Avoir une police proche de la population, entretenant une relation mutuelle franche et de collaboration. Ne jamais laisser les policiers indisciplinés ternir l’image de toute la police qui fournit beaucoup d’efforts pour promouvoir les droits humains, c’est en ces termes que Johnson Kasongo, Ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumière du Tanganyika, a lancé ces travaux.
Cet atelier s’est forgé comme objectif, redynamiser les activités du comité de suivi PNC, pour recueillir les informations sur les violations des droits de l’homme par les hommes en uniforme et les pousser à subir soit une sanction disciplinaire si cela découle des violations des règles de la police soit des poursuites judiciaires s’il est agit d’une action pénale. Le Ministre a affirmé qu’il était opportun à la population de dénoncer tous les cas de violation des droits de l’homme dont elle est victime dont les hommes en uniforme (PNC ou FARDC) seraient auteurs.

Le comité de suivi PNC est tributaire de plusieurs objectifs dont entre autres: être au même niveau d’information sur les cas attribuables aux éléments de sécurité, engager le commandement PNC à lutter contre les violences de droits de l’homme et faciliter la mise à disposition de la justice , permettre la société civile et le BCNUDH de connaitre les actions positives prises dans ce sens.
Ce comité a bien existé depuis 2007 en RDC, mais a cessé de fonctionner au Tanganyika depuis un temps, de suite de multiples défis qu’il a rencontrés. Lancé ce 18 juillet 2025, les efforts sont au rendez-vous pour qu’il reprenne efficacement ses activités et contribuent à la promotion des droits de l’homme. D’après Olivia Esiso, Staff BCNUDH au bureau de terrain de Kalemie, la première voie de mitigation envisagée pour éviter et surmonter les difficultés d’en temps, c’est l’appropriation des activités de comité de suivi par les autorités étatiques de la province ainsi que l’implication de toutes les parties prenantes concernées.

Cet atelier a par dessus tout été un cadre d’échange entre les participants qui devaient mettre au clair toutes les zones d’ombres autour du fonctionnement du comité de suivi PNC afin que toutes les parties prenantes puissent être fixées sur les limites et le degré de contribution à la lutte contre les violations des droits de l’homme qui concernent chacune d’entre elles.