Célébrée avant 2019 journée de la libération en référence au renversement du Maréchal Mobutu par l’AFDL de Laurent Kabila, la date du 17 Mai est décrétée chômée et payée pour vénérer « la Révolution et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Occasion de rendre hommage à ces hommes et femmes qui ont milité pour la défense de l’intégrité territoriale et de ceux qui continuent à servir sous le drapeau jusqu’au sacrifice suprême.
« Reconnaitre les mérites d’une armée, les mérites des militaires qui composent une armée c’est aussi la magnifier parce que le militaire est le dernier ouvrier du peuple. Nous sommes donc le dernier ouvrier du peuple congolais. Nous sommes à son service pour mourir à sa place afin que la paix soit une réalité au quotidien », cette conviction du général León Kasonga, commandant du service de communication des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ce 17 mai 2024 traduit mieux combien ce Pays mérite un hommage mérité aux vaillants éléments des FARDC.
La République Démocratique du Congo est un pays exposé à la convoitise extérieure suite à ses ressources naturelles et ses frontières avec des voisins constituent les portes d’entrée pour les malveillants qui violent sa souveraineté pour piller ses richesses en massacrant sa population.
Une armée forte, un appareil sécuritaire et une classe politique responsable et éprise de l’amour pour la Patrie sont les piliers sur lequel doivent reposer les idéaux d’un Congo grand tel que voulu par les pères fondateurs de la Nation.
Cependant, la problématique des effectifs dans les rangs des hommes en uniforme loyaliste a toujours été évoquée malgré les nombreuses campagnes de recrutement. Et à plusieurs occasions, l’opportunité est laissée aux ratés de la société pendant que les jeunes intellectuels en majorité s’abstiennent de la carrière militaire, pourtant voix par excellence de servir la Nation. Mais à la place, cette jeunesse souhaitée sous le drapeau en protégeant la Nation, les parents, la famille, les proches et les communautés se livre plus et sans vergogne à louer des individus en les vénérant matin, midi et soir dans des cercles de conversation, à travers les réseaux sociaux et même dans les médias. Qu’ils fassent du bien comme du mal, les acteurs politiques principalement ont des défenseurs prêts à réagir en leur faveur et de fois en leurs noms avec ou sans mandat. Et ces défenseurs ne sont autres que des jeunes. Manque de conscience ou plus séduits par les politiques sous forme de harcèlement au point d’ignorer le devoir sacré d’un citoyen ?
Dans un Pays à dimension continentale regorgeant une population dense et dont la jeunesse est le fragment majoritaire, il devait y avoir manque de places au sein des FARDC et l’intégrer devait être une chance, après une sélection rigoureuse.