L’entorse de conducteurs de taxi-bus et tricycles exerçant le Transport en commun dans la ville de Kalemie s’érige en une habitude; les chauffeurs font la loi sans en taxant le prix à leur gré sans être inquiétés tel qu’en une jungle.
Meurtrie déjà par la hausse du coût sur les tronçons sous l’emprise des eaux montées du Lac Tanganyika, de la rivière Lukuga et des eaux des pluies, les habitants de Kalemie doivent encore répondre à un autre ordre imposé reposant sur aucun soubassement. Il s’agit du double de prix à partir de 17 heure sur presque toutes les lignes durcissant ainsi la souffrance de la pauvre population du chef-lieu de la province du Tanganyika. La Mairie le voit, d’autres autorités administratives observent, les représentants du Peuple et des organisations de la société civile mettent la langue au chat et la population qui sollicite le transport en commun ne sait à quel saint se vouer. Et pourtant, le problème est bien réel.
« J’habite Kichanga, je n’ai que 500 francs et suffisant pour prendre le taxi selon le prix mais les chauffeurs exigent 1000 francs. Je suis là entrain de vouloir finalement aller à pied ; je n’ai pas de choix », a regretté une dame croisée à la place Kisebwe autour de 18 heure ce jeudi 9 mai 2024.

D’après les lois de la République, l’État congolais gère le prix du transport en commun en collaboration avec ses partenaires du secteur. En cas d’une ville comme c’est le cas pour Kalemie, c’est la Maire qui en est patronne.
Les efforts de la Rédaction pour obtenir la réaction de l’hôtel de ville sur ce problème qui gêne la population de la capitale de la province du Tanganyika n’ont pas encore abouti.