« Les négociations évoluent très bien, les pourparlers on commencé depuis longtemps », vient de rassurer Matthias Makolovera ce lundi 25 mars 2024 à frycoms.net.Depuis février dernier, la presse de Moba n’est pas en bon terme avec les autorités publiques, militaires et policières du territoire de Moba.
Il est reproché aux confrères d’avoir joué un rôle dans les troubles à l’ordre public observé dans cette partie de la province du Tanganyika en fin février.En effet, la population a organisé une série d’activités pour dénoncer l’insécurité qui sévit le territoire.
De ses manifestations, deux personnes ont été lapidées.Parmi elles, un militaire lynché sous présomption du vol, cas non avéré faisant de ce vaillant soldat de première classe, une victime innocente encore plus d’une pratique, Justice Populaire, interdit formellement par les lois de la République Démocratique du Congo qui consacre le principe de la sacralité de la vie humaine.
« On va nous pardonner, nous attendons l’effectivité, on ne force pas car ce n’est pas un droit mais une faveur que nous sollicitons auprès des autorités étant donné que les journalistes, tels que que nous sommes, nous ne sommes pas au dessus de la loi. Donc, nous ne sommes pas exemptés des infractions du Droit commun. Dieu aidant, nous irons mieux et nos confrères vont recouvrer leur liberté », a plaidé le président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, sous-section du Tanganyika.
Matthias Makolovera dit avoir effectué une descente dans le territoire de Moba où il a rencontré toutes les parties prenantes dans ce dossier notamment l’administrateur du territoire.Sur place, le représentant de Marianne Mujing Yav Muland, présidente de l’UNPC Grand Katanga, Matthias Makolovera a organisé une activité de renforcement de capacité à l’intention des prestataires des médias de Moba.En attendant, il se rapporte que 11 journalistes ciblés par les services de sécurité vivent en cavale.