À chaque Peuple une histoire. Les congolais, un Peuple habitant le coeur de l’Afrique sur l’espace actuellement appelé République Démocratique du Congo, en ont la leur et la marche vers l’obtention de la souveraineté nationale et internationale et la plus grande note qui reste gravée dans la mémoire des générations en générations.
La date du 04 janvier 1959 , à laquelle les émeutes ont éclaté dans la capitale Léopoldville ; réprimée en sang par les colons belges, marque le début de la revendication à ciel ouvert de l’indépendance et les victimes de cette période qui s’est étendue jusqu’au 7 janvier, soit quatre jours durant sont vénérées par les congolaises et congolais à chaque fois que le calendrier indique 4 janvier.
Pour cette année 2025, le jour étant tombé ce samedi, désormais Ferrié en RDC , le gouvernement a décidé d’honorer ces dignes filles et fils du Pays, combattants de l’indépendance le vendredi 03 janvier 2024.
66 ans après, les congolais honoré t-ils les martyrs de l’indépendance comme il se doit? La question vaut son pesant d’or et Frycoms TV se donne alors le droit de faire l’état des lieux de la place que les congolais encore en vie capitalisent le sacrifice suprême consenti par ces hommes et femmes dont les militants du parti Abako pour qui un meeting a été refusé et les amoureux du ballon rond qui provenaient du Stade Roi Baudouin où l’AS V. Club venait de perdre contre Mikado.
Le Pays de Lumumba, au regard de son état sur l’échelle de développement est au coeur d’un bilan décevant, pour la plupart à l’exception de certains, principalement des acteurs au pouvoir à chaque régime, qui applaudissent «les exploits » de la génération post coloniale.
Aux yeux de tous, la population congolaise vis dans la misère la plus totale. L’accès aux services sociaux de base est l’apanage des seuls riches du pays pendant que le citoyen lambda est abandonné à son triste sort.
L’écart dans la distribution des richesses est trop criant entre les gouvernants et les gouvernés au point de pensée que le Peuple est divisé en deux fractions. Les profiteurs des ressources naturelles du Pays et les oubliés de la planète ; ces derniers qui constituent la large majorité.
Des infrastructures routières restent à désirer au regard de leur état piteux qui fait rêver même l’époque coloniale.
L’assiette du simple citoyen est vide et le congolais est enterré souvent vivant à cause du faible taux d’accès au soin de santé de qualité.
L’injustice prime sur la justice et l’immoralité prend place de la moralité.
Le mal serait alors profond et d’aucuns a l’obligation d’évaluation à quel point il met en valeur la lutte acharnée telle que menée par les Martyrs et les pères de l’indépendance de notre cher et beau pays, le seul dénominateur commun unissant tout celui qui se définit congolais.
Des guerres à répétition, des querelles entre leaders politiques, sociaux et voire coutumiers, l’absence du vivre-ensemble et l’incivisme sans comparant.
Les martyrs sont-ils valorisés à travers notre comportement quotidien ?
À chacun sa réponse dans vos salons ou partout où vous nous suivez.