Depuis le jeudi 07 décembre dernier, le quartier Regeza dans la ville de Kalemie est au cœur d’une agitation qui inquiétante.

À l’origine de cette tension, la tuerie d’un jeune homme du nom de Kasongo Kaishe.Ce dernier a été sèchement battu par un groupe de gens munis de battons, machettes qui le soupçonnait d’être voleur. Travailleur dans l’un des dépôts du petit port JSK, d’après certaines sources, ses collègues, amis et proches n’auraient pas décolérer après avoir appris le sort de l’illustre disparu.

Des affrontements qui s’en ont suivi se sont soldés par plusieurs dégâts, entre autres la destruction d’une vingtaine de maisons non seulement dans le quartier Regeza et environ. Les autorités urbaines et notables de la ville dont un député provincial ont tenté de rétablir l’ordre en mettant la police également en contribution pour désamorcer la crise. cependant les camps protagonistes ont opposé une opposition à cette démarche pour ainsi opter pour la confrontation aux dégâts désastreux.

D’après les habitants du coins, le drame serait plus déplorable sans le recours aux FARDC qui ont calmé la situation. Les traces de ces affrontements sont bien palpables sur le champ semblant de bataille.

Les habitants dont les maisons ont été détruites se retrouvent aujourd’hui sans abris et assistance dans leur majorité. Les plus chanceux ont trouvé refuge dans des familles d’accueil.Certains observateurs attribuent ce degré d’atrocités à la délinquance juvénile qui prend ascension dans la ville de Kalemie à travers la création des groupes violents , notamment la B6 et d’autres qui pullulent sous les yeux impuissants des autorités urbaines en dépit des alerts émises par la population à travers les chefs d’avenue, des quartiers et bourgmestres. Dans l’entre-temps, ces violences caractérisées par des tueries, des tracasseries, des cas de vol à répétition ne font que plonger la population dans une terreur galopante.