Dans l’optique de faire participer toutes les couches sociales à la gestion active du Tanganyika, le Gouverneur de province s’est lancé durant 4 jours, dans les consultations des différentes communautés provinciales, les organisations de la société civile, les partis et regroupements politiques, les agences du système des Nations-Unies.
Du 22 au 25 juillet 2024, Christian Kitungwa s’est soumis à l’exercice des travaux intenses le poussant ainsi à quitter son bureau, si part tard dans la nuit profonde, très tôt le matin pour y revenir quelques heures seulement après.
Faisant foi à l’objectif de ces rencontres, tel que repris dans sa première adresse à la population, le chef de l’exécutif provincial voudrait recevoir de ses administrés les orientations, pistes de solution et voies de sortie face aux différentes difficultés qu’éprouve la Province, afin qu’il se fasse une idée des personnes qui peuvent accompagner sa vision et composer son équipe gouvernementale.
Mais helas !!!
En lieu et place des orientations concrètes, conseils et détermination des pistes de solution pour des issues nobles de la province entière, le Gouverneur de province se serait retrouvé face à une majorité des personnes venues lui présenter leurs difficultés personnelles, sollicitant en plus son soutien pour que leurs causes égoïstes soient satisfaites. C’est dans cette logique que nombreux seraient même partis devant le chef de l’exécutif avec les noms de leurs personnes protégées qu’ils voudraient voir dans l’ossature gouvernementale attendue.
Christian Kitungwa a peut-être relevé le défi de rencontrer tout le monde dans son approche de gestion participative et inclusive bien que le temps a tourné en sa défaveur au regard des masses nombreuses, mais il a la lourde charge de ne pas faire croire aux communautés que ces consultations étaient un leurre ou simple formalité, encore que ce qui lui est régulièrement repris dans les différents cahiers de charge lui déposés ne rencontrerait pas ses aspirations primitives.
Ces consultations populaires se seraient constituées en source de pression au Gouverneur de province qui sera dans l’obligation de faire un choix entre plaire aux différentes couches qui lui ont cité des noms pour son gouvernement (ce qui sera un cas difficile et peut-être impossible) et communiquer son équipe gouvernementale qui convainque ses aspirations, faisant ainsi fi de toutes les têtes lui proposées à travers ces consultations ( ce qui demandera le plus de courage possible).