Elle donne la vie, elle éduque et conduit les premiers pas, la femme a un grand rôle dans la société et sa partition positive contribue énormément à l’émergence de l’humanité. Mais la génitrice de toute vie subit régulièrement un phénomène mensuel à un âge adulte pour signifier sa disponibilité à la procréation. Toutefois, chaque menstrue n’est pas un fait anodin, surtout chez la jeune dame ; d’où la journée consacrée à cet aspect qui implique un minimum de règles à observer.
Chaque année, le 28 mai, la comm!unauté internationale célèbre la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Cette journée vise à briser les tabous qui entourent les menstruations et à sensibiliser à l’importance d’une bonne gestion hygiénique de cette période naturelle dans la vie des femmes et des filles.
Pour 2024, « Faire de la menstruation un élément normal de la vie d’ici 2030 », est le thème.
Il met en lumière la nécessité d’intensifier les efforts pour que d’ici 2030, toutes les femmes et les filles aient accès à des produits d’hygiène menstruelle sûrs, abordables et de qualité, à des installations sanitaires adéquates et à une éducation complète sur la gestion de leurs menstruations.
En effet, malgré les progrès accomplis ces dernières années, des millions de femmes et de filles dans le monde continuent d’être victimes de la précarité menstruelle. Elles n’ont pas accès à des produits d’hygiène adéquats, à des installations sanitaires privées ou à l’eau courante, ce qui les expose à des risques sanitaires importants et les prive de leurs droits fondamentaux.
La précarité menstruelle a des conséquences dévastatrices sur la vie des femmes et des filles.
Il est donc essentiel de briser les tabous qui entourent les menstruations et de parler ouvertement de ce sujet. Cela permettra de sensibiliser aux enjeux de la précarité menstruelle et de mobiliser tous les acteurs concernés pour y remédier.