Écotourisme au Tanganyika : le gouvernement appelé à protéger l’initiative Mamba Kahinda


Un peu ignoré, le secteur du tourisme pourvoit de moyens dans plusieurs caisses des gouvernements à travers la planète Terre et sa prise de soin nécessite des moyens qui font que par manque de volonté ou en déficit de force financière, le secteur chôme.

Au Tanganyika dans le Nord du chef-lieu de la province portant le même nom, des merveilles sont à contempler sur la surface ferme comme aussi sous les eaux.

En jouir ou plaire aux yeux est un exercice qui était rare si pas très moins accepté des enfants d’une époque qui ont transmis les germes de l’état du moment.

L’initiateur des îles Mamba Kahinda, victimes d’enlèvement lui ayant coûté des millions, continue à craindre pour sa sécurité.

Visité par des inconnus, arrêté et rançonné, le sujet belge qui met en valeur les espèces aquatiques, à travers sa passion de l’environnement et son souci de faire valoir le potentiel touristique congolais, à partir de la province ne lâche pas prise et s’investit à surveiller l’écosystème aquatique et les merveilles des îles et îlots Kahinda.

Contre vents et marées, Alain de Lattin brave pour le salut de la protection, non seulement de l’environnement, mais surtout des espèces du lac Tanganyika dont certaines sont en voie de disparition.

Ce rare habitant du monde à s’intéresser à la protection et la surveillance de l’espace sus évoqué au Tanganyika est pourtant menacé sur le plan sécuritaire. Le comble, le simple port d’une carabine pour dissuader les bandits qui font irruption de temps en temps dans sa concession légalement acquise, qui plus, avec la bénédiction des autorités coutumières du groupement Kasanga Mtoa dans la chefferie Tumbwe, lui est refusé malgré ses démarches menées auprès de services habilités.

Il y a deux ans, Adrien Chuwi, ce jeune qui assurait la visibilité de cette initiative visant à protéger la nature dans cette partie du territoire de Kalemie avait perdu la vie dans des circonstances tragiques.

Sa famille croit moins à un simple accident et continue à associer son décès inopiné à l’oeuvre des aigris du parc marin et des merveilles bien surveillés sur les îlots.

Malgré le choc, l’initiateur de ses activités visant la protection de l’environnement et la promotion de l’écotourisme au Tanganyika ne désarme pas.

Joint par FryComs, Alain de Lattin se dit déterminé à poursuivre la noble vocation de protéger l’écosystème aquatique, la faune et la flore de la zone lui confiée.

La zone en soit, jadis appelée île Kavala et très connu actuellement sous le nom des Bilila fait partie de sites propices la reproduction des espèces aquatiques du Lac. Un volontaire engagé à la sa surveillance et à sa protection mérite mieux du soutien et de l’accompagnement de l’État congolais, grand responsable de cette noble cause pour les générations futures.

Les communautés locales qui ressentent déjà l’impact social de présence de ce sujet belge dans les parages de leurs villages l’ont admis comme leur propre frère au regard des réponses qu’il leur apporte principalement dans le processus du dégagement des arbres qui obstruent le port de Bilila qui servent de cachette aux crocodiles menaçant les habitants.

Son recours à la main d’oeuvre locale en cas des travaux éventuels d’entretien est construction de ses installations est une grande opportunité pour les jeunes de Bilila qui se sentent honorés par les activités menées sur les trois îles Kahinda à savoir, Maman Kahinda, Papa Kahinda et Mtoto Kahinda.

Cet attachement vaut plusieurs plaidoyers des habitants locaux en faveur du soutien de cette initiative de haute portée environnementale et d’un grand mérite dans la protection des espèces animales.



Recevez toute l’actualité dans votre boite mail !

L’actualité en vidéo sur notre chaine Youtube

Le lac Tanganyika menace la ville de Kalemie
Sophie Kakudji attaque Kitungwa en Justice
Ce que la population attend du nouveau Gouverneur