Des maisons écroulées, des champs dévastés, des familles en détresse, c’est le tableau peint par l’administrateur du territoire de Kabalo.Prince Etuka fait savoir que son territoire est très frappé par des inondations et que le siège des institutions de cette entité déconcentrée, Kabalo – centre est la zone la plus touchée.

« Ici à Kabalo, il s’observe la montée des eaux qui est accentuée aussi par les pluies intenses. Il y a des dégâts énormes déjà enregistrés. Plusieurs maisons érigées en brique à daube et même en briques cuites sont par terre, entraînant les déplacements des familles, moi-même j’héberge chez mois trois ménages qui n’ont où aller », nous a déclaré en exclusivité l’autorité territoriale.

Des bâtiments publics tels que le bureau de la Sous Division de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, celui de la Société Nationale de Chemin de fer et la grande route de Kabalo, pour ne citer que ceux-là, sont envahis par les eaux.

La population a difficile à se mouvoir et l’administrateur du territoire craint aussi que son entité puisse plonger dans la famine, car plusieurs champs étant inondés, cela va impacter sur la récolte. Peinant elle-même à mieux fonctionner faute de moyen, l’administration du territoire regarde impuissamment la situation mais sans croiser le bras sur d’autres démarches susceptibles d’apporter solution.

« Nous menons les plaidoyers à la hiérarchie et aux filles et fils de Kabalo pour qu’ils nous viennent en aide. Le territoire étant déconcentré , nous avons nous-mêmes difficile à fonctionner, nous ne pouvons pas trouver des solutions à des grands problèmes comme des inondations », a lancé l’administrateur Prince Etuka qui souhaite qu’un regard soit porté sur la population de Kabalo.

Pour le cas de Kabalo, les risques sont imminents surtout pour le centre qui était loti sur une terre marécageuse qui plus est au bord du fleuve.