Des infrastructures se détruisent, des ménages privés d’abris; rien ne résiste devant la montée des eaux du Lac Tanganyika, réalité naturelle progressive mais dont les conséquences ne cessent de s’amplifier voici plus des 5 mois.En République Démocratique du Congo, les provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu sont les plus frappées.Des écoles, des routes et des maisons d’habitation sont sous les eaux.À Kalemie par exemple, une grande partie du boulevard Lumumba est envahie. Après la rive gauche, est venu le tour de la rive droite de subir la menace.
Plus ou moins 20 mètres du mur de soutènement érigé pour protéger la voie des avancées du Lac se sont écroulés sous l’effet des vagues à hauteur de Filtisaf, plus précisément au niveau de l’ex quartier général de la mission onusienne à Kalemie.Des dégâts sont rapportés dans d’autres pays touchés par ce majestueux Lac notamment la Tanzanie, le Burundi et la Zambie.
Des experts indiquent que le dragage de la rivière Lukuga, seul déversoir du Lac est l’idoine solution pour limiter les dégâts. Ce qui n’est pas un exercice facile en terme des moyens financiers. Le coût de l’opération dépasserait le pouvoir de l’exécutif de la province du Tanganyika, indiquent les experts Lukuga c’est plus ou moins 3.500 Kilomètres avec un bassin plus large.

Les répercussions de la montée des eaux étant subies par tous les quatre pays, la quête des solutions doit impliquer les quatre gouvernements pour tant soit peu assurer la mission régalienne incombant à chaque gouvernement, celle de garantir la protection de sa population.
Des grands maux nécessitant des grands remèdes, les gouvernements de la République Démocratique du Congo, du Burundi, de la Tanzanie et de la Zambie ont intérêt à se concerter pour trouver solution à ce problème collectif qui plonge certains ménages dans des conditions extrêmement difficiles et qui place certaines infrastructures d’utilité publique en danger.
Cette mutualisation des efforts entre les quatre gouvernements vaut alors sont pesant d’or et ne doit plus tarder à intervenir au regard de l’urgence qui s’impose sur le terrain.




