Le manifeste de passagers qui circule sur les plateformes digitales renseigne la présence des 26 passagers dont 17 congolais et 9 sujets étrangers, parmi lesquels 4 chinois, 4 tanzaniens et 1 kenyan à la partance du port de Kigoma en Tanzanie pour la destination de Kalemie dans la province congolaise du Tanganyika; mais des sources proches de services maritimes avancent le nombre de 45 personnes à bord du bateau Maman Benita qui vient de connaître un naufrage dans la nuit du samedi 6 à ce dimanche 7 avril 2024.
Jusqu’à la rédaction des présentes lignes, les sources officielles jointes par FryComs font état d’un seul survivant. Il s’agit d’un sujet chinois qui a été repéré par des pêcheurs du village Rwakwe, dans le Nord de Kalemie. Ce rescapé a été acheminé à Kabimba, chef-lieu du territoire de Kalemie où d’ailleurs est installée l’usine de fabrication du ciment gris Great Lakes Ciment ( GLC ) tenue par des chinois.
Les données en notre possession porte à croire que le navire a coulé sur la partie congolaise entre les îles Bilila et la localité de Kabimba, donc non loin du port de la SNCC.
« Je suis présentement à Kabimba. J’ai quitté Bilila depuis 5h du matin avec un rescapé chinois », vient de confirmer un responsable officiel basé à Bilila joint par FryComs ce dimanche et qui promet d’amples détails à la Rédaction.
D’autres sources indiquent que le bateau avait également à son bord quatre véhicules.
D’après un contact présent à Kigoma,lieu de départ , l’une de principales raisons de ce naufrage serait la surcharge.
« On leur disait même qu’ils ont trop chargé mais ils ont banalisé. En fait, depuis une semaine, aucun bateau n’opère entre Kigoma et Kalemie de suite de l’agitation du Lac. Ils ont alors voulu braver le vent et saisir l’opportunité de prendre tous les clients impatients et une part importante de marchandises », fait savoir la source.
Une pluie accompagnée d’un vent s’est également abattue dans la nuit du samedi au à ce dimanche sur une bonne partie de Kalemie.Pour les circonstances, bilan et contours de cet énième naufrage sur le lac Tanganyika, FryComs est aux aguets en temps réel.
