Après l’inauguration du laboratoire du service national des semences ( SENASEM ), une autre initiative salutaire pour l’intérêt de la population congolaise et celle d’ailleurs ayant choisi la province du Tanganyika comme son milieu d’habitation vient d’être lancée.
La province aura bientôt un laboratoire moderne de l’institut national pour l’étude et recherche agronomique ( INERA).
C’est le site agro-pastoral de Emilingombe situé à plus ou moins 30 Kilomètres du centre-ville Kalemie qui a été choisi et qui a vécu la grande cérémonie du démarrage des travaux de construction de ce laboratoire qui contribuera énormément à la visée du programme sous-régional projet intégré de croissance agricole dans les grands lacs,PICAGL en sigle.
En effet, la faim est plus grand ennemi de l’humanité et toute initiative visant à faire valoir les potentialités du sol, à travers l’agriculture, est impérieuse. C’est même l’aspiration actuellement du peuple congolais avec les maîtres mots du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a énoncé « la révolte du sol sur le sous-sol ».
Le laboratoire de l’INERA en cours d’exécution à partir de ce samedi 9 Mars 2024 sera doté d’un équipement ultra sophistiqué et son accessibilité est bien garantie.
L’entreprise Sagec-Kat qui a gagné le marché pour ces travaux de grande envergure se range déjà en ordre utile pour la réhabilitation de la partie reliant le centre-ville du chef-lieu de la province et le site Emilingombe vers l’Ouest.
La première pierre pour cette infrastructure de haute facture pour l’autosuffisance alimentaire et l’accroissement du pouvoir économique des agriculteurs a été posée par John Seya Kalunga, ministre provincial des infrastructures travaux publics et aménagement du territoire au Tanganyika sous les yeux témoins de plusieurs autres personnalités conviées à cet événement qui est une continuité des prouesses du programme intégré de croissance agricole dans les grands lacs.
Dans son allocution, le ministre provincial Jerry Makanta ayant l’agriculture, pêche et élevage dans ses attributions a fait savoir l’importance de l’imposante infrastructure qui pousse sur les communautés locales.
Les travaux vont durer quatre mois seulement avant que le laboratoire puisse être mis en service pour que les recherches agronomiques puissent désormais s’effectuer dans des conditions dignes du temps moderne et tout ceci, grâce au projet PICAGL qui a à son actif plus des réalisations qui valent bien la pérennisation.