Des lamentations fusent de chaque bouche dans les villages longeant la route nationale numéro 5 sur son axe Kalemie-Bendera.
Des habitants implorent l’implication du gouvernement et des autorités militaires sur ce qu’ils qualifient des formes de tracasserie qu’ils subissent des éléments FARDC affectés dans leurs villages.
À les en croire, ces habitants sont soumis aux travaux forcés sous le subterfuge de salongo ( travail manuel ).
En lieu et place de travailler sur les espaces publics comme sur la route, les habitants sont acheminés aux activités privées de certains éléments FARDC pour soit déboiser les espace pour les champs, découper les troncs d’arbres et monter des fours pour la fabrication de la braise.
Ces dénonciations proviennent surtout de villages Buzito, lugogo 1 et Lugogo 2, kayumba, kampunda et d’autres où les habitants se déchantent de cette manière de faire de certains éléments des forces loyalistes déployées pour assurer la sécurité de la population et de ses biens.
Ces habitants indiquent que le salongo n’a plus de jour fixe. « généralement le salongo intervient le samedi mais depuis un temps, des militaires nous surprennent à leur gré, en milieu de la semaine. Toute personne qui s’absente, quelle que soit la raison, est soumis aux amendes exorbitantes », a dénoncé un habitant.
Dans ces villages , les occupants disent ne pas être contre de la présence militaire; par ailleurs ils demandent à leur hiérarchie de s’impliquer pour la cohabitation pacifique entre les habitants civils et les militaires commis dans ces villages.
L’axe Kalemie-Bendera est réputé en insécurité.
Des porteurs d’armes souvent non identifiés interceptent les passants. Des tueries, des extorsions des biens sont souvent rapportées.
Autant que la présence des forces loyalistes sur des positions rassurent les passagers, la collaboration avec les habitants des villages ferait un plus dans la lutte contre l’insécurité sur cet axe trop fréquenté.