La sécurité et la quiétude des paisibles citoyens sont menacées dans le territoire de Moba depuis quelques mois.
Devant l’allure inquiétante, la coordination de la société civile de cette partie de la province du Tanganyika a saisi les autorités publiques et sécuritaires à travers une correspondance.
L’alerte suivie de la révolte de la population qui s’est soldée par deux morts et des blessés préoccupe plusieurs personnalités au niveau de la province du Tanganyika.
L’élue provinciale de cette circonscription électorale Christine Mwando Katempa a adressé une motion d’information à la plénière de lundi dernier sur la situation qui prévaut dans le territoire de Moba depuis quelques temps.
Pour elle, une commission d’enquête doit être créée pour suivre de près la triste réalité afin que les données qui seront recueillies puissent permettre aux décideurs d’apporter des solutions idoines.
Sur la terre ferme comme sur les eaux du Lac, les existants vivent la peur au ventre suite à la criminalité et autres formes du banditisme, renseignent les sources de Frycoms à Moba.
Des maisons sont régulièrement visitées par des personnes souvent non identifiées qui volent et violent des occupants. Même sort pour des maisons commerciales et plus grave, cet activisme excelle même sur le Lac Tanganyika où des embarcations perdent au quotidien des moteurs hors-bord, des batteries et d’autres matériels de valeur.
La députée Ensemble Christine Mwando a , dans sa motion d’information, fait savoir que certaines zones longeant le lac Tanganyika n’ont pas été accessibles par les candidats aux différents scrutins de décembre 2023 suite à l’insécurité.
La situation de Moba et le banditisme dans d’autres grandes agglomérations et les axes d’interconnexion du Tanganyika méritent une attention particulière des gouvernants et la participation de toutes les couches sociales pour que règne la paix et la sécurité, gage de tout développement.
Du côté le camp de l’exécutif provincial, les efforts sont garantis pour mettre hors état de nuire les malfrats qui sèment la terreur à la population.
Dieudonné Kasaka, ministre provincial de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, a déclaré qu’une dizaine des bandits est déjà entre les mains de la justice grâce aux efforts des services de sécurité et les forces de l’ordre en collaboration avec la population civile.
Ces bandits sont déjà transférés à Kalemie pour purger leur peine pour certains et être jugés pour les autres.
D’après le règlement intérieur de l’assemblée provinciale du Tanganyika, la demande d’une commission d’enquête doit être sollicitée auprès du bureau définitif. Cela étant, la motion d’information de l’honorable Mwando Katempa pourra être réintroduite après l’élection des membres du bureau.