La victime n’est pas seulement journaliste mais une femme et de surcroît, Directeur général de la chaîne de radiotélévision nationale congolaise RTNC dans la province de l’Equateur.

Les images disponibles et détenues par l’organisation JED ( Journaliste en Danger ) montre la professionnelle des médias Mimi Ekata au sol en habits déchirés et les meubles de son bureau renversés dénotant ainsi une intervention musclée d’une force à la station d’une maison de presse à Mbandaka, chef-lieu de la province.

La victime indique que le gouverneur est entré brusquement dans son bureau et ordonné à son garde du corps de la torturer.

Bobo Boloko voudrait que ses arrêtés soient lus à l’immédiat sur la chaîne pendant qu’une édition du journal était en cours de diffusion. Ce grand bourreau de la presse qui n’est pas à son premier forfait n’a pas digéré que la Directrice lui demande de patienter la fin du JT.

Ce crime contre la presse congolaise n’a pas laissé indifférent JED qui a demandé au vice-premier ministre et ministre de l’intérieur de démettre l’actuel Gouverneur de l’Equateur déjà désavoué par l’assemblée provinciale mais rétabli par la cour constitutionnelle.

Bobo Boloko fait parti de candidats invalidés par la CENI pour fraude électorale.