Les Détournement de fonds public, les malversations financières, la corruption et d’autres anti valeurs, même dans les cercles des gouvernants, telles sont les unes de caractéristiques de la gouvernance en Afrique y compris en République Démocratique du Congo.
Certains cerveaux assimilent cette triste réalité aux conditions dans lesquelles les élections sont organisées dans plusieurs États africains.
La junte militaire au Burkina Faso compte en finir avec cette manière de faire les choses au pays des hommes intègres.
« cette manière d’aller acheter les consciences, c’est fini. Si vous pensez pouvoir diriger le pays, vous expliquez votre programme politique aux électeurs. Qu’est-ce que vous allez faire. Au bout d’un temps, le peuple vous évalue si ça vaut la peine que que vous continuiez avec votre mandat », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré, président militaire du Burkina il y a deux semaines dans entretien avec notre confrère panafricain Alain Foka.
À lui d’expliquer « il y’a la corruption parce que si quelqu’un fait des élections, surtout en Afrique ici, c’est comme une entreprise. On va le financer . Il doit distribuer des billets pour qu’on le vote. C’est un investissement et dès qu’il arrive au pouvoir, il est obligé de piller pour rembourser », remarque l’actuel homme fort du pays des hommes intègres.
Cette habitude au Burkina Faso est semblable à la situation en République Démocratique du Congo.
La campagne de novembre au décembre 2023 qui a débouché à la réélection du président en exercice, des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux a suivi les pas des campagnes de 2006 et de toutes qui ont suivi.
Les consciences des électeurs ont été achetées par des billets d’argent et d’autres présents.Tout porte à croire que la séduction des grands électeurs pour l’élection des gouverneurs, sénateurs, maires des villes, bourgmestres et d’autres postes à mandat électif suivra le même chemin.
Par conséquent, les plus nantis prennent les commandes à la place des bons gouvernants , des patriotes voués à servir pour la cause générale.
Avec l’achat de conscience, le boulevard est créé à chaque cycle électoral pour les pillages des deniers publics et autres ressources par les uns pour récompenser leurs financiers et par les autres pour se refaire la santé économique après avoir autant perdu pendant la campagne électorale.
En saignant les caisses de l’État, c’est la population qui continue à croupir dans une misère indescriptible dans des pays potentiellement riches mais où les habitants manquent de tout le nécessaire pour mieux être.Une jeunesse désœuvrée, une population sans accès aux services sociaux de base et d’autres lettres d’un tableau très sombre.
Ce vent a un peu dominé le débat avant les récentes campagnes en République Démocratique du Congo.En effet, les tristes réalités bien témoignées par certains actants sont susceptibles de maintenir la RDC dans un sous développement.Des députés provinciaux, lors de l’élection de gouverneur et vice-gouverneur de 2019, ont été contraints à l’internement dans certaines provinces à la manière des joueurs de football, à un jour des élections pour rassurer à leurs partenaires qu’ils agiront conformément aux contrats.
Certains électeurs du second degré ont même dû voter avec des stylos caméra pour justifier le choix conforme aux montants perçus, racontent les observateurs participants.
En finir avec la campagne électorale à billets d’argent, une option pour des bons dirigeants en Afrique de manière générale et dans la Repub Démocratique du Congo en particulier ?
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