Il n’est pas rare, depuis la période d’après la guerre d’occupation de la partie orientale de la République Démocratique du Congo imposée par certains pays voisins en collaboration avec des troupes rebelles du Pays à l’instar du RCD de triste mémoire, de voir les armes à feu circuler librement dans la cité et très souvent, entre les mains des éléments des forces de l’ordre.
Par moment pour des nobles causes mais cette circulation cause de fois préjudices aux paisibles citoyens surtout en cas des dérapages.En ce mois de janvier finissant, des coups des balles ont retenti en l’espace de cinq jours dans la commune Lukuga.
Les victimes sont deux femmes, toutes des civiles exerçant le petit commerce.
Le premier cas est intervenu en début du week-end. Une vendeuse des poissons résidant sur l’avenue Majengo Mapya au quartier Kahite, très connue par son prénom Marianna, est tombée évanouie après un tir volontaire d’un élément FARDC en altercation avec un autre militaire.
Son cas a été pris en charge à l’hôpital militaire Sickby de Camp Marin d’où elle est sortie trois jours plus tard.
Si son cas s’est produit dans les installations militaires alors qu’elle descendait au Lac Tanganyika acheter sa marchandise, tel n’est pas le cas pour une autre dame tombée victime d’un porteur d’arme au toujours dans le même quartier, cette fois-ci sur l’avenue mission juste derrière la paroisse catholique Saint René Lubuye.
Il était 4 heure du matin ce mardi quand ç’a tiré.
Des témoins expliquent qu’un homme en effets militaires a séquestré une femme qui se rendait au point de ravitaillement des produits qu’elle revend dans son quartier.
Son bourreau a réussi à extorquer une somme d’argent au montant de 240.000 francs congolais.Pour dissuader les jeunes de l’avenue qui tentaient porter secours à la pauvre dame, l’homme a appuyé sur la gâchette avant de disparaitre de la zone.Ces situations ne sont pas de nature isolée et se produisent dans d’autres quartiers bien qu’en des périodes différentes.
Il se constate , peut-être pour des raisons fondées, tous les militaires ne restent pas dans leurs casernes mais cohabitent avec des civiles.La violation des principes n’est pas aussi du reste et à chaque dispute, certains d’entre eux recourent aux fusils.
Ce qui constitue un permanent danger pour les populations civiles.