Voulu par les autorités gouvernementales pour lutter contre l’insécurité principalement et pour l’embellissement de la voie publique du chef-lieu, l’éclairage public est sous la menace d’extinction à Kalemie.

Des mâts écroulés ou détruits par des individus connus ou encore non identifiés souffrent de la réhabilitation.

Pendant ce temps, des pertes continuent à être comptées. Le dernier lampadaire à s’éteindre est encore étendu sur la route baptisée Joseph Kabila Kabange à hauteur d’Oxeltra Béton.

Un camion d’un particulier s’est heurté sur le poteau dans les manœuvres du conducteur après avoir perdu le contrôle de vitesse.

Si le conducteur, à première vue, a fait preuve de bonne foi en conservant les restes fragiles du dispositif dont les lampes et le panneau, rien a suivi.

Une semaine après, le mât traine encore par terre comme c’était le cas pour d’autres qui demeurent hors-service soit sous l’effet des vents violents, d’accidents de circulation ou de l’activisme des inciviques.

En plein chef-lieu, cet attentisme des autorités compétentes dans la réparation des moindres biens d’utilité publique porte plusieurs interrogations chez certains habitants qui s’inquiètent de la suite de l’éclairage public à Kalemie.

Plus de pertes que de réparations poussent à croire que les regards des dirigeants et la conscience des populations resteront impuissants jusqu’à l’extinction du dernier lampadaire.

Mieux vaut tard que jamais, mais pour un bien d’utilité public, rien ne sert de ménager le moyen de la caisse de l’État car la construction du départ était un investissement supérieur à celui d’une simple réparation.

Tout compte fait, rien ne sert d’attendre pour remplacer les lampadaires endommagés sur les voies principales de Kalemie.