Alors qu’au lancement du processus électoral toutes les parties hors pouvoir ont brillé par le scepticisme et la méfiance à l’égard de la centrale électorale, l’heure est actuellement à la raison et aux fermes préparatifs pour le gain de ces élections, combien compliquées, face à la population congolaise afin rodée en la matière.
Partis de manière éparpillés pour le dépôt de leurs candidatures, les opposants migrent progressivement vers l’obtention d’une candidature unique, et ce, après les multiples discussions intervenues en Afrique du Sud entre les émissaires d’une liste de 5 candidats de l’opposition.
De ce qui ressort, Moïse Katumbi est déjà bénéficiaire de la sympathie de certains qui se sont retirés de la course en sa faveur. Il s’agit entre autre de Delly SESANGA, Denis MUKWEGE, Seth KIKUNI, Franck Diongo et tout récemment d’Augustin MATATA PONYO, le tout puissant Premier Ministre du Régime Kabila, l’homme à qui nombreux attribuent les éloges de la stabilité macroéconomique dont aurait jouit la RDC sous son règne, d’abord comme ministre des finances, puis comme Premier Ministre et chef du gouvernement.
Calme dans sa tanière et indifférent à l’actualité politique de la RDC depuis la rupture de la coalition FCC-CASH, Joseph Kabila ne cesse d’intéresser la curiosité des multiples congolais qui voient son ombre dans plusieurs réalités politiques de l’heure au pays.
Si Katumbi et Kabila se sont réconciliés en mai 2022 à travers la réconciliation Katangaise par le truchement de l’Archidiocèse de Lubumbash, puis SHADARY et MATATA en février 2023 au nom de la réconciliation et l’unité des fils du Maniema — Plus en core, que Matata et Katumbi soient tous anciens du PPRD, parti cher à Joseph Kabila— Qu’ils aient été tous chéris de l’ancien chef de l’Etat chacun en sa période, — Et en plus, que Matata bien que parti favori pour certains, se décide de se rétracter au profit de Katumbi pour la course au sommet de l’Etat… pas de fumée sans feu car tout n’est pas coïncidence, Kabila devrait être derrière la réalisation de cette série pour reprendre le contrôle du pays, estiment plusieurs bouches, surtout qu’il serait victime de la trahison par Félix Antoine TSHISEKEDI, au regard du fameux accord ayant conduit à la première passation pacifique du pouvoir au sommet de la République démocratique du Congo.
Entre temps, le FCC de Joseph Kabila demeure silencieux au processus électoral en cours, mais des sources sûres affirment le voyage de certains proches du FCC vers différents regroupement soutenant Moïse Katumbi comme président de la République démocratique du Congo.
D’où la question, Katumbi est-il le produit de substitution pour le FCC?
