L’effervescence n’est pas encore observée dans plusieurs circonscriptions électorales de la province du
Tanganyika cinq jours après le lancement officiel de la campagne électorale pour les élections
présidentielle, législatives nationale et provinciale ainsi que pour les élections communales en
République Démocratique du Congo conformément au calendrier de la commission électorale nationale
indépendante ( CENI ).

Depuis le 19 novembre, date du go pour que les candidats présentent à l’électorat leur leitmotiv pour
lequel ils briguent le mandat, aucun meeting populaire n’est encore vécu par exemple à Kalemie, chef-
lieu de la province du Tanganyika. Les publics ne se contentent encore que des quelques coussins
musicaux disponibles pour une poignée de candidats pourtant en listes pléthoriques dans les annales de
la CENI.

Si les candidats conseillers communaux peuvent brandir le retard de la publication des numéros par la
CENI comme raison de leur timidité, tel n’est pas le cas pour les candidats députés nationaux et
provinciaux qui sont déjà bien fixés sur leur identité numérique pour ces élections prévues le 20
décembre 2023.

Certaines langues indiquent que bon nombre des candidats attendraient la subvention de la part de
leurs partis ou regroupements politiques pour se lancer dans l’exercice pour séduire l’électorat.

D’autres candidats estiment bonne, la stratégie d’entrée en campagne aux approches des scrutins pour
que l’électorat aille frais aux urnes en gardant bien à coeur leur numéro.

Il convient de rappeler que plusieurs partis et regroupements politiques ont assuré le paiement de la
caution de leurs candidats ; cela étant, vont-ils réellement financer à part entière la campagne de leurs
membres?

Le Front Commun pour le Congo ( FCC ) a expérimenté la stratégie d’appuyer ses candidats députés
nationaux et provinciaux avec entre autres visées, pénétrer le nom de Ramazani Shadary , dauphin de
Joseph Kabila, l’ancien président de la République et de garantir les chances de gagner la majorité
parlementaire.

Les retombées sont connues. Le FCC a ,bien sûr glané la majorité aux assemblées et au sénat mais a
lamentablement échoué à la magistrature suprême pourtant très convoitée.
Simple de conclure que les candidats, au bas de l’échelle , ont soit orienté leur communication en faveur
de leurs propres noms de peur d’être sanctionnés négativement ou positivement, selon le cas , par la
population en citant le nom du dauphin soit certains candidats ont décidé d’utiliser le fonds pour
d’autres fins que pour la campagne électorale à la congolaise.

L’homme politique congolais, en avançant des présents aux électeurs, a fabriqué peut-être un monstre
et qui lui devient difficile à convaincre par la promesse ou projet de société.

Polo contre la voix ou encore l’argent contre la voix pèse lourd sur le candidat surtout aux niveaux
législatifs.

À quand l’engouement vis-à-vis de la campagne électorale dans les circonscriptions électorales de la
province du Tanganyika ?

Selon le calendrier de la commission électorale nationale indépendante, les candidats ont trente jours
pour convaincre les électeurs.
Lancée le dimanche 19 novembre, la campagne électorale pour la présidentielle, les législatives et
l’élection des conseillers communaux va se clôturer le 18 décembre 2023 à minuit.