La République Démocratique du Congo attend aller pour la quatrième fois aux élections présidentielle et législatives démocratiques et inclusives bien que la transparence n’acquiert pas encore l’unanimité après les trois cycles de la dernière décennie. À ces élections projetées au dimanche 20 décembre 2023, la commission électorale nationale indépendante ( CENI ) ajoute une première longtemps restée sur papier dans la constitution, il s’agit du scrutin direct pour des conseillers communaux.
Après trois cycles, nombreux classent l’électeur congolais de mâture en l’exercice et ses choix du 20 décembre 2023 sont voulus rationnels.
D’après plusieurs analystes, la marche du pays depuis les élections de 2006 jusqu’à celles de 2018 devrait modifier le comportement du citoyen congolais à l’âge de voter. Pour nombreux d’entre eux, l’électeur congolais ne votera plus pour les cadeaux et simples promesses de campagne mais plutôt pour des hommes et des femmes intègres ; capables d’agir en faveur du souverain primaire qui les a mandatés et non pour leurs ventres et leurs familles politiques.
Le citoyen congolais vivant au Tanganyika prêts pour un choix judicieux ?
Les révélations d’un député national du Tanganyika de la mandature finissante indiquent que la Province de Stafano Kahoze, premier prêtre catholique de la deuxième évangélisation du Congo Belge, est septième en matière de contribution interne au trésor public de la RDC. Cet élu du Peuple a dévoilé cette réalité lors du grand débat qui a dominé l’espace grand Katanga au sujet de l’exploitation du lithium de Manono dont les contours semblent écarter la province et sa notabilité.
Cependant, l’élan du développement est à pas pesant au point d’inquiéter la population avisée qui estime que cette partie du territoire national n’a pas suffisamment de place dans les esprits de animateurs des institutions au niveau central.
La gestion des crises institutionnelles, le suivi des grands projets de développement, la proximité avec les habitants du territoire ne sont pas loin de donner raison aux multiples inquiétudes.
Les leaders politiques du Tanganyika ne seraient pas en reste sur la calamiteuse situation régulièrement vécue par la province.
Un besoin de voix fortes dans les hautes institutions du Pays et des grands cercles de prises de décisions se ressent et ces élections sont parmi les clés de voûte, peut-on garantir. Mais tout dépendra des choix qui seront opérés par les habitants du Tanganyika aux élections qui se pointent à l’horizon.
Sur le terrain, les officines politiques peaufinent des stratégies pour gagner les voix de la majorité afin de se frayer un chemin soit à la présidence soit à l’Assemblée Nationale ou / et provincial, soit à la commune en tant que conseiller.
Les moyens sont mis en jeu, les discours de campagne sont en cours d’élaboration et les numéros des candidats et leurs visages sont, pour bon nombre de ceux qui veulent servir le Peuple , déjà imprimés sur de t -shirts, chemises, pagnes, banderoles et autres objets pour séduire l’électorat et satisfaire les adeptes de la partipulation.
L’électeur du Tanganyika sera devant plusieurs offres politiques durant la période de campagne; 26 noms à la présidentielle par exemple, devant autant de noms aux législatives et à l’élection communale mais le citoyen aura le libre choix dans son isoloir.
La population du Tanganyika prête à produire les animateurs de qualité dans les institutions au mandat électif à travers les prochains scrutins?
Le développement du Pays et de la Province en dépend et les retombées après la publication des résultats définitifs placeront les électeurs devant leur responsabilité.