Dans une situation croissante de cas de choléra dans le Territoire de Kabalo, les experts de la santé publiques sont à court de solution pour sauver la vie des paisibles citoyens.
De la semaine épidémiologique 28 à la semaine 40, le territoire a enregistré jour pour jour plus de 70 cas de choléra dans les structures sanitaires et rien qu’à la dernière semaine, 40 cas sont répertoriés et 7 décès déjà enregistrés.
Le village Katutu est le plus touché et la zone de santé de Kabalo y a installé une tente où sont reçus les malades par manque d’espace approprié pour leur prise en charge.
Sans espoir pour stopper cette croissance rapide des statistiques, car toute la zone de santé de Kabalo n’a aucun intrant curatif. Les malades sont observés jusqu’à leur dernier soupir, malgré la volonté ferme des prestataires de santé de leur redonner la vie sauve.
La même situation s’observe dans les villages Kibule, Kilanga et Kitule se trouvant le long de la rivière Lukuga. La population de cette partie du territoire n’a que l’eau de la rivière pour son hydratation, mais en manque de chlore, le seul intrant préventif accessible, pour sa protection. Cela serait la principale cause de cette résurgence de l’épidémie à Kabalo, estiment les prestataires de la santé publique de la contrée.
L’autre source identifiée de ce fléau sanitaire est le territoire de Kongolo, d’où sont venus certains cas par voie fluviale, essentiellement des commerçants et autres passagers.
La population de Kabalo vit dans la peur, car le danger sanitaire est énorme et déplore l’indifférence des institutions politico administratives de la province qui brillent par la non réaction aux multiples cris de SOS lancés par l’Administrateur du territoire ainsi que la Zone de santé de Kabalo.
A défaut de curer car n’ayant pas le moyens pour y arriver, les agents sanitaires, les chefs de localité et l’administrateur du territoire se sont réfugiés vers la sensibilisation pour prévenir les âmes non encore touchées jusque là. D’où le travail d’éducation sanitaire lancé par le relais communautaire.