Les autorités congolaises viennent d’annoncer ce 04 septembre la détention des responsables militaires en liens avec le véritable carnage du 30 août dernier à Goma au Nord Kivu. 43 manifestants civils ont succombé sous une pluie de balle lors d’une répression aveugle et sanglante de forces armés. Parmi les victimes se trouvent les femmes et les jeunes filles. 56 personnes ont été blessées, et 158 autres arrêtées. Des images qui font froid au dos ont fait le tour du web, montrant les forces loyalistes mitrailler des civils non armés. Ces manifestants sont des adeptes de la secte mystico- religieuse appelé « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations». Ils protestaient contre la présence de la mission onusienne Monusco, celle de la force régionale d’interposition de l’EAC (communauté des Etats d’Afrique de l’Est) jugée inefficace et contre les ONG internationales.

Le pouvoir centrale veut s’enquérir de la situation sur place à Goma. L’arrestation des officiers impliqués dans cette boucherie intervient 2 jours après l’arrivé sur le lieu d’une délégation interministérielle, conduite par le ministre de l’intérieur Peter Kazadi. Le ministre de la défense nationale et anciens combattants jean Pierre Bemba, le ministre des Droits humains Albert-Fabrice Puela, le Vice-ministre de la Justice et garde des sceaux. L’auditeur général des FARDC fait aussi partie de la délégation.
Le chef de la Brigade de GR (garde républicaine) et le commandant du régiment de Goma sont écroués depuis le 3 septembre pour ce ravage. Leurs procès doit etre organisé incessamment.




