La dégradation physique de l’opposant incarcéré Salomon Idi Kalonda inquiète la jeunesse du parti ensemble pour la république (ER). Le 17 août sur le banc des accusés devant le juge de la cour militaire, le détenu avait l’air plutôt « maigrichon ». Signe relatif au mauvais traitement, selon les militants de ce parti de l’opposition. Jacky Ndala Mpoyi, président national de la jeunesse du mouvement politique ER a avec remous alerté Moïse Katumbi chef de file du parti susmentionné, à travers une lettre.
« cher président (à Moïse Katumbi) ces images nous ont brisé le cœur . Malgré la dignité manifeste dont fait preuve Salomon. Il nous est impossible de ne pas voir que son Etat de santé s’est gravement détérioré. Amaigri. Il est évident que les conditions dans lesquelles il est détenu sont inhumaines et qu’elles ont un impact sur sa santé. » Peut-on lire dans cette correspondance. La volonté étant que tous les détenus soient traités avec le respect dû à la dignité et à la valeur inhérente à l’être humain.

Entre temps le conseil spécial de Moïse Katumbi sur la sellette doit être de nouveau devant le juge le 18 septembre prochain. Les chefs d’accusation qui pèsent contre lui recouvrent à la fois les faits d’atteinte présumée à la sureté de l’Etat, la collusion avec le mouvement rebelle du M23 et ses liens présumés avec les autorités rwandaises dans le but de renverser le régime en place en RDC. Pourtant pour le collectif des avocats- conseils de Salomon, il ya un flou juridique autour du dossier. L’infraction pour laquelle il avait été arrêté le 30 mai sur le tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa ne figure pas sur les détails des faits exposés qui lui sont reprochés.
Dans Ensemble pour la République, cadres et militants continuent de crier « machination politique ».