La rupture entre le Cap pour le Changement du duo TSHISEKEDI et KAMERHE et le Front Commun pour le Congo ( FCC ) de KABILA a agité l’arène politique en République Démocratique du Congo. Un mercato XXL s’est observé. Des cadres du FCC , même les ultra kabilistes autoproclamés , ont claqué la porte du toit de leur mentor pour aller au pouvoir. Ce mouvement qui a permis à la requalification rapide de la majorité parlementaire a hanté également les instances inférieures jusqu’au pied de la pyramide.
Certains ont continué à déclarer leur fidélité à l’ancien Chef de l’État tout en participant à la gestion de la chose publique ou en briguant les postes de responsabilité dans les institutions publiques principalement du parlement.
Ce pied dedans et un pied dehors était mis à une dure épreuve à partir de la décision du FCC de ne pas participer au processus électoral en cours devant déboucher aux scrutins du mois de décembre 2023.
Cette abstinence du camp Kabila oblige, sans aucun doute, les cadres de l’ancien rouleau compresseur, le FCC, à porter un choix clair.
Le vendredi 04 Août 2023, le siège du parti politique Avenir du Congo au Tanganyika (ACO ) un vécu un grand événement. Il s’est agi de l’adhésion des nouveaux membres. Parmi les adhérents, Virginie Nkulu Nemba et Alvar Lubuli Kaluta.
Les deux élus provinciaux tournent ainsi leur dos officiellement à Joseph Kabila pour Félix Tshisekedi à travers la formation de Danny Banza Maloba.
L’une motive son transfuge par sa volonté à servir la population aux côtés du Chef de l’État tandis que l’autre, Alvar Lubuli, dit avoir suivi la voix de sa base. La population aurait demandé au premier maire de la ville de Kalemie, commissaire dans le gouvernement Kitangala, député provincial de la liste PPRD la législative de 2018, vice-président de l’organe délibérant du Tanganyika de postuler de nouveau pour la représenter à l’hémicycle après les élections du 20 décembre 2023.
La ministre honoraire du genre, famille, enfant et affaires humanitaires, présidente honoraire de l’assemblée provinciale du Tanganyika et députée provinciale en exercice n’aurait trouvé une autre voie de servir la Nation que se ranger dans l’Union Sacrée de la Nation.
Ces deux adhésions dans un parti politique du régime en exercice et d’autres les ayant précédées interviennent pendant que la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI ) réceptionne et traite les candidatures pour la législative provinciale et pour les conseillers communaux.
Aux yeux d’une large opinion, les raisons électoralistes sont entrevues.
Des mutations des camps politiques récentes au Tanganyika insinuent-elles la transhumance politique ou le changement idéologique ?
Aux pareilles hypothèses, seuls les auteurs ont le monopole de la réponse et le reste n’est que supposition.