La province du Tanganyika n’est pas épargnée des retombées négatives de la dévaluation de la monnaie nationale, le franc congolais, devant le dollar américain.
La fluctuation du taux de change entre les deux devises touche lamentablement le pouvoir d’achat des habitants et le panier de la ménagère est très affecté.
Espérant réduire la demande en dollar, cause de la dévaluation, pour privilégier la demande en franc congolais ; le gouvernement de la République Démocratique du Congo a arrêté une série des mesures le 17 juillet dernier dont l’essentiel de la substance peut se résumer au paiement des impôts en Franc congolais, l’intervention de la Banque Centrale du Congo sur le marché de change,la surveillance de la qualité des dépenses publiques par la Banque Centrale et la limitation des dépenses en cash au strict minimum par le gouvernement.
Ces mesures mises à la portée du public dans la soirée du lundi 17 juillet par le ministre national des finances, Nicolas Kazadi, au cours du briefing hebdomadaire animé tard dans la soirée à Kinshasa n’inspirent pas tellement assurance pour la stabilisation de la monnaie locale.
Cette incertitude des plusieurs analystes économiques du Pays est largement partagée au Tanganyika.
La province doit sa survie à l’exportation des plusieurs produits de pays étrangers principalement la Tanzanie, la Zambie voire le Burundi pour ce qui concerne quelques produits manufacturés.
Devant une faible production locale et l’absence des industries de transformation à l’exception de la seule cimenterie de Kabimba, il paraît logique que des commerçants ressentent un criant besoin du dollar pour l’exportation des marchandises de pays étrangers.
Pour plusieurs analystes, la solution la plus appropriée pour revaloriser le franc congolais et maintenir la stabilité du taux de change est l’injection des financements ainsi que des capitaux dans l’entrepreneuriat au niveau local.
Actuellement, 1$ (dollar américain) vaut 2.700 FC congolais.