Le Front Commun pour le Congo fait partie des regroupements politiques qui se désistent au processus électoral dans son format actuel.
Comme annoncé le 25 juin à l’occasion de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, la Commission Eléctorale Nationale Indépendante ( CENI ) a procède par les rencontres avec des familles politiques particulièrement celles de l’opposition.
Après les quatre leaders de l’opposition et d’autres responsables de la gauche, la CENI tend la main également à l’ancien Président de la RDC.
«Je viens , par la présente, solliciter une rencontre avec vous. En cas d’accord de votre part, le lieu et la date seront convenus», a écrit Denis Kadima à l’autorité morale du FCC et fondateur du PPRD.
La classe politique congolaise n’est pas unanime sur plusieurs aspects du processus électoral en cours.
Le FCC de Joseph Kabila a à maintes reprises accusé la CENI et le pouvoir en place de mèche pour une fraude de la volonté populaire lors des élections. Même son dans le camp de l’Ecidé de Martin Fayulu qui réclame l’audit du fichier électoral par un cabinet neutre et crédible.
Joseph Kabila, après avoir passé le flambeau du pouvoir à son successeur Félix TSHISEKEDI, n’a pas encore livré des discours à l’exception d’un bref entretien avec les cadres de sa famille politique qui lui font encore allégeance et cela, en juin dernier, et dont les congolais n’ont eu goût que par des commentaires des oreilles présentes à Kingakati au jour de ce rendez-vous.
Reste à savoir, le sénateur à vie ira-t-il à la table de Denis Kadima et va-t-il changer de mot d’ordre à sa famille politique pour participer aux élections prochaines ?
La CENI procède depuis le 26 juin dernier à la réception et au traitement des candidatures pour la législative nationale ; opération qui va s’étendre jusqu’au 15 juillet sans aucune garantie de prorogation.