Kalemie : Julie Ngungwa  prise dans un « lynchage médiatique »


Julie Ngungwa gouverneure du Tanganyika continue de faire objet de «  lynchage médiatique inédit ». Ses détracteurs  qui estiment que sa cote de popularité est en berne, n’ont pas de cesse à réclamer l’entérinement de sa déchéance par la cour constitutionnelle. Le  30 juin,  à l’occasion de la  journée symbolique de l’accession du pays à de l’indépendance, la ligue de jeunes de l’UDPS et les femmes de ce parti au pouvoir  ont réitéré leur contestations à l’égard de Julie Ngungwa.  Ils  chargent la « cheffe  de l’exécutif » d’être à la base de plusieurs dérives. Allant de la mal gestion au séparatisme au sein de l’union sacrée de la nation (USN Tanganyika). Ceci est un mouvement regroupant les acteurs   qui soutiennent le chef de l’Etat Felix Tshisekedi.  Dans une prise de parole à la presse  vendredi, ces jeunes et femmes de l’UDPS réclament  1 million 800 mille Franc congolais à Julie Ngungwa  dont le retour au Tanganyika pour gérer serait synonyme d’une « provocation ». Cette dernière reste pourtant soutenue par d’autres membres de la mouvance présidentielle qui n’ont pas opté pour le ralliement à la contestation.

 A Kalemie, l’arène politique héberge des gladiateurs du temps moderne. Les coups  bas, les contrevérités,  la loi du plus fort sont devenus un sport provincial.

Les pros et les antis Julie  sont désormais  de pleins pieds dans des débats  visiblement presque sans terminus ; sur  la question de la légitimité ou non de la gouverneure ou l’ex gouverneure (pour les autres).  Selon différentes indiscrétions,  elle séjourne toujours à Kinshasa où elle l’attend le prononcé de la cour constitutionnelle au sujet de sa déchéance.

 Certains  dénoncent sans detour le dictat présumé de Julie Ngungwa reposant sur  la loi du plus fort.  D’après eux,  madame Ngungwa bien qu’étant à des  centaines de kilomètres de Kalemie, elle pose tout de même des actes, sabordant ainsi l’interim de son vice. Elle autoriserait même les opérations bancaires au nom de la province. Ses  rivaux craignent des « uppercuts »  dans  le trésor public.

D’après  Valentin Useni le conseiller technique de Julie Ngungwa, pour que celle-ci soit démise de ses fonctions, il faut un procès-verbal (PV) de  vote de motion et  la prise d’acte du pouvoir centrale (qui soit venue du  ministre de l’intérieur).



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