Depuis quelques heures, l’administration de l’Institut Lukenta de Kalemie est mise en cause d’une pratique illicite dans l’enseignement primaire, secondaire et technique.
Le préfet de cet établissement scolaire est pointé du doigt d’avoir exigé des frais aux élèves finalistes en contrepartie des points scolaires ( E-13 ) favorables. « Tous mes camarades de classe se sont déjà acquittés. Le préfet me menace de transmettre pour moi un E-13 de 20% », lit-on sur la capture d’écran d’une conversation par la messagerie.

Cette dénonciation contenue dans la capture qui alimente la toile est démentie par le préfet des études de Lukenta. «C’est quelque chose que je n’ai jamais fait et que je ne connais pas», jure le préfet Sefu Selemani dit Wa Minyanga qui se déclare être surpris sur les réseaux sociaux.

«Nous avons des relevés des côtes dont certains traînent encore entre les mains des enseignants jusqu’au jour d’aujourd’hui et le dépôt est prévu pour le samedi», fait-il savoir dans l’entretien accordé ce jeudi 22 juin à frycoms.net.
Le préfet de l’Institut Lukenta indique n’avoir reçu des réclamations ni de la part des parents encore moins d’élèves à part suivre la rumeur si pas la nouvelle sur les réseaux sociaux.

Sefu Selemani voit une campagne pour nuire à sa personne. «Lukenta est une école à problème. Où as-tu vue une école qui a, pendant une même année scolaire, connu trois remplacements de préfet ?» S’interroge t-il avant de conclure qu’ « autour de cela, il y a des chefs d’établissements chassés , lésés. Et moi qui suis arrivé au mois de mars qui maintiens la discipline et l’ordre pour qu’on atterrisse bien, ils commencent à créer des histoires sous coulisses », pense le préfet des études à l’institut Lukenta.
À noter, l’école évolue dans les locaux de l’Institut Maito après l’envahissement de ses propres installations par les eaux du Lac Tanganyika.
Pour cette année scolaire 2022-2023, Lukenta a aligné 21 candidats aux épreuves de l’Examen de fin d’études secondaires ( EXETAT )