Au bout de 5 jours  de  leur  captivité, deux  (ex-) otages enlevés   par une organisation criminelle dans la localité Kauwa (à Kangolo) ont été libérés jeudi 15 juin, sans aucun versement de rançon.  Les ravisseurs sont les membres d’une  branche armée affiliée à la milice « Malaïka »  cantonnée à Lubazi, 50 km du territoire de Kabambare dans la région du Maniema. Le montant de la rançon  exigée par les Kidnappeurs  pour mettre fin à cette prise d’otage, s’élevait à 2 million de Franc congolais.

 Pour rappel, une offensive de ces miliciens a été lancée la nuit de vendredi à samedi 10 juin. Au cours de laquelle, 7 têtes de chèvres ont été volées par les agresseurs  surarmés et une moto  emportée.

Dieudonné Kasaka, ministre provincial de l’intérieur au Tanganyika s’est personnellement impliqué dans le dossier. Il a fait jouer ses contacts au sein de l’administration de ce territoire frontalier de Kongolo. Cela, pour obtenir  la libération inconditionnelle des otages et la restitution des biens volés.  Mis sous pression,  les assaillants  ont renoncé à cet enlèvement contre rançon.

 De ce fait, Sumba Musema Kweli, chef de localité Kauwa et Lwamba Jacques sont rentrés chez eux. Les deux ont été torturés durant leur détention, apprend-on de la source.

 Les malfrats ont restitué 3 têtes de chèvres sur les 7 volés et la moto.

Pour  les habitants, la sécurité doit être renforcée dans les villages la chefferie de Bena Mambwe,  potentiellement vulnérables à l’activisme criminel de maï – maï  Malaïka. Que ça soit dans la localité de Luluabourg,  Ponda, Kauwa, Luganza, Kambizi,  «  la présence des dispositifs militaires est une option orthodoxe » selon eux.