Les mesures de lutte contre le banditisme rural sont déjà prises à encroire le patron de la sécurité provinciale (du Tanganyika). Dans le territoire de Kalemie, une personne est décédée au village Tembwe après avoir été atteinte dangereusement par deux tirs de flèches vendredi dernier. L’un des tirs a transpercé sa gorge et un autre a touché sa jambe. Entretemps, un autre paysan demeure dans un état comateux après avoir fait objet d’attaques des hommes portants des armes primitives. Les soignants ont ôté sur lui entre 3 ou 5 flèches. Un coup de hache lui a été assené sur la tête. Un homme affirme avoir lui aussi perdu un proche, tué le même jour dans un champ agricole. Les victimes ont été probablement attaquées par les mêmes hommes basés dans les montagnes surplombant le village Tembwe, rapportent les habitants. Ces derniers racontent que les agresseurs seraient membres du groupe ethnique Twa, en surnombre. Pour l’instant personne n’est à mesure de dire ce qu’ils veulent. La psychose a regagné les occupants de la contrée. Cette attaque a contraint certaines familles à fuir vers les endroits les plus sécurisés. Selon l’informateur un mouvement d’autodéfense s’est d’ores et déjà constitué. Les paysans demandent l’interposition de l’Etat pour ne pas revivre le tourment de 2016 et 2017, lequel a laissé beaucoup de séquelles dans la communauté et une situation humanitaire catastrophique.