Rien ne laisse entrevoir le dénouement de la grève scolaire dans les établissements publics à Kalemie. Cette grève interminable prend une tournure inquiétante dans les camps de parents et tuteurs des éleves qui se lamentent du problème de suivi normal de cursus scolaire. Bientôt les enseignants du cycle primaire vont perdre 30 jours de temps d’apprentissage. Cela suite aux revendications salariales « non-respectées » par l’employeur (état congolais) ; en dépit de moult consultations. Le refus de prestation a embrasé toutes les provinces de la RDC en paralysant le secteur de l’éducation dans les écoles publiques.
Pour essayer de décrisper la crise, le gouvernement vient de faire un bond en avant. Le SECOPE (le service de contrôle et de la paie des enseignants) a annoncé jeudi 2 février la disponibilité de fonds relatifs au é réajustement de la prime de la gratuite pour le mois d’aout 2022. Et demande aux enseignants des écoles primaires publiques d’aller auprès de leurs opérateurs de paie pour retirer leurs sommes.
Pendant ce temps, le syndicat s’est mobilisé pour suivre de plus près les déroulés.
« Caritas qui paie Nyunzu a déjà reçu les fonds, il manquait le fond du déploiement. Nous sommes en train de suivre cette situation. Idem pour la banque Finca. Nous contactons souvent les banques à la fin des journées pour voir s’ils ont réussi le mail sur le transfert des fonds (par Kinshasa). Nous à notre niveau on fait un suivi régulier auprès des banques » déclare le président et porte-parole de l’intersyndical provincial du Tanganyika, Bruno Jibikilay Ngala Mulume.
Par ce geste le pouvoir vient – il ainsi de sauver les élèves pris en otage dans ce blocus crée sur fond de réclamations d’ajout sur la prime de gratuité ? Rien n’est encore plus sûr en ce moment, car selon Bruno Jibikilay, le gouvernement doit encore s’acquitter de 5 mois d’arriéré qui reste. A noter que l’Etat a promis de payer les autres mois « au fur et à mesure de l’avancement du dossier dans la chaîne de la dépense ».
Pour le président de l’intersyndical, l’idéal est d’appeler le personnel pédagogique à la fin de la grève. En même temps de poursuivre la défense de revendications principal jusqu’à la liquidation du dernier mois.