La ministre de la jeunesse a décidé de suspendre Rigobert Manda à la tête du conseil provinciale de la jeunesse. Mis sur la touche, c’est sa vice qui doit prendre la relève. Cette décision est contenue dans une correspondance rendue publique récemment portant la signature de la main d’Angèle Musange Tshomba.
Au sein de cette structure ; des nombreuses voix s’étaient levés pour réclamer le départ de l’intéressé au courant de semaines dernières, l’accusant « de ne pas servir la bonne cause de la jeunesse, mais sa propre cause et celle du club d’amis qu’il aurait créé dans le groupe ».
Cette décision se fonde sur les manquements graves aux devoirs qui lui incombent. Rigobert Manda est accusé d’incompétence et incapacité. Au vu de cela, la ministre de tutelle Angèle Musange Tshomba lui retire jusqu’à nouvel ordre la gestion du conseil urbain de la jeunesse. « il vous est provisoirement interdit d’exercer les activités liées à votre fonction de président et de représenter la jeunesse en tant que tel jusqu’à nouvelle ordre et ce, en attendant l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire qui sera organisée incessamment » écrit-elle dans son communiqué
De plus , il est reproché à Rigobert Manda d’avoir de façon exprès refusé de répondre aux demandes d’explication de l’autorité du secteur concernant la gestion du conseil provincial de la jeunesse.
Une assemblée générale extraordinaire sera organisée incessamment quant à ce, lit-on dans le document.
« Tout tourne autour de l’instrumentalisation » a declaré Rigobert Manda Kamengwa, sans vouloir trop s’étendre sur le dossier.